Sinopsis
" Que le monde est mauvais, c'est là une plainte aussi ancienne que l'histoire et même que la poésie, plus vieille encore, bien plus, aussi ancienne que le plus vieux de tous les poèmes, la religion des prêtres. Pour eux tous néanmoins, le monde commence par le bien, par l'âge d'or, la vie au Paradis, ou par une vie plus heureuse encore, en commun avec des êtres célestes. Toutefois, ils font bientôt disparaître ce bonheur comme un songe ; et alors c'est la chute dans le mal (le mal moral avec lequel le physique alla toujours de pair) qu'ils font se précipiter en l'accélérant pour notre chagrin ; en sorte que maintenant (mais ce maintenant est aussi mieux que l'histoire) nous vivons aux derniers temps, que le dernier jour et la fin du monde sont proches. "
De la contraportada
« Petit traité de théologie philosophique, et non proprement biblique » : c’est ainsi que Kant présente son ouvrage au théologien Matern Reuss en 1793. Cet ouvrage traite de la religion naturelle telle que la conçoit le philosophe de Könisgberg, c’est-à-dire une religion avant tout rationnelle et raisonnable. Son objet est en effet la foi de l’homme qui se fonde uniquement sur la raison : une foi en laquelle tout homme pourrait et devrait retrouver, par ses propres moyens, les principes moraux inconditionnés qui doivent diriger son action libre. Enseignement pratique et non science du divin, croyance traditionnelle et non révélée – mais qui ne condamne ni ne contredit toute révélation pour autant – la religion ainsi ramenée aux « limites de la simple raison » s’érige avant tout contre la superstition et l’enthousiasme, en tant que spiritualité véritablement universelle.
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