Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite. Félicien César David, né à Cadenet le 13 avril 18101 et mort à Saint-Germain-en-Laye le 29 août 18761, est un compositeur français. Félicien David est le cinquième et dernier enfant de la famille. Le père de Félicien David, Charles-Nicolas, violoniste amateur, était revenu sans fortune de la colonie de Saint-Domingue (Haïti) en 1790. Sa mère, Marie-Anne Arquier, est originaire d?Aix-en-Provence. Elle a vingt neuf ans à sa naissance. Elle meurt de fièvre lorsqu'il a cinq ans. Formation[modifier | modifier le code] La même année l'enfant a commencé l?étude de la musique sous la direction paternelle, mais un an plus tard, la mort de ce père le laissa orphelin et dans un état de dénuement presque complet. L?enfant possédait une jolie voix, et cet avantage lui procura quelques ressources, car il put être employé comme enfant de ch?ur à la maîtrise de la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence, cessant ainsi d?être à la charge de sa s?ur aînée qui l?avait recueilli après la mort de ses parents. Il commence ses premiers travaux de compositions dès treize ans, un quatuor à cordes, un concerto pour violon en la mineur l'année suivante. À quinze ans, David quitta cette maîtrise, où il avait puisé de bonnes connaissances musicales, et où il avait bien sûr appris à lire la musique à première vue, parmi bien d'autres techniques, notamment le violon et la contrebasse. Il obtint, grâce à la protection de ses anciens supérieurs, une bourse pour faire ses études littéraires au collège des Jésuites. Mais, au bout de trois ans, entraîné par son penchant vers la musique, il interrompit le cours de son éducation classique. Après avoir été quelque temps clerc d?avoué, il trouva une position plus conforme à ses goûts au théâtre d?Aix, où il fut nommé second chef d?orchestre. De l?art profane, il revint ensuite, pour pouvoir subsister, à l?art religieux à un âge où d?autres, plus favorisés du sort, ne songent qu?à acquérir de l?instruction. Mais la place de maître de chapelle de Saint-Sauveur, que David avait obtenue en 1829, tout en lui laissant le loisir de se livrer à ses juvéniles inspirations, ne lui permettait pas de combler les lacunes de son savoir musical. À Paris seulement le futur compositeur pouvait rencontrer des maîtres capables de lui enseigner tout ce qu?il avait encore besoin de connaître, mais, pour aller à Paris, et surtout pour y rester, il lui fallait de l?argent. Après avoir opposé de nombreux refus aux prières du jeune artiste, un oncle riche et avare consentit enfin à lui accorder un secours de cinquante francs par mois. Force fut à David de se contenter de ce maigre subside. Parti pour la capitale, le premier soin de David, en y arrivant fut de soumettre ses essais de composition à Cherubini qui dirigeait alors le Conservatoire. Le maître florentin dit tout d?abord brutalement au timide provincial : « Vous ne savez rien ». Cependant, l?austère musicien se radoucit après avoir jeté les yeux sur le Beatus vir, écrit pour la maîtrise de Saint-Sauveur, et, faisant droit aux sollicitations de l?auteur du motet, il l?admit dans la classe d?harmonie qu?Édouard Millault professait alors au Conservatoire. C?était en 1830 et Félicien David avait vingt ans. Une fois élève du Conservatoire, David ne perdit pas de temps. En même temps qu?il suivait au Conservatoire le cours de Millault, qui enseignait d?après la méthode de Catel, il assistait aux leçons d?harmonie, d?après le système de Reicha, que Robert Henri donnait alors à quelques étudiants dans une chambre de l?hôtel Corneille. Sur ces entrefaites, l?oncle de Provence eut un retour d?avarice, et supprima brusquement la petite pension qu?il faisait à son neveu. Ce coup subit, qui surprenait Félicien David au milieu d?une situation déjà très gênée, n?abattit pas son ardeur. Il se mit, pour vivre, à donner des leçons de solfège, de piano et d?harmonie à des prix infimes, tandis qu?il étudiait la composition et le contrepoint dans la. N° de ref. del artículo PD8702
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