Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Céline Montaland est une actrice, danseuse et chanteuse française, née le 10 août 1843 à Gand et morte le 8 janvier 1891 à Paris. Ses parents, Pierre Montaland et Mathilde Chevalier, étaient tous deux comédiens, son père, ancien acteur du théâtre du Vaudeville, jouait alors la comédie à Gand, lors de sa naissance. Enfant précoce (plus encore que ses devancières Léontine Fay et Virginie Déjazet), son père, comédien de mérite, lui donna ses premières leçons4, et elle paraît dès l?âge de quatre ans à la Comédie-Française, notamment dans Gabrielle d?Émile Augier, le 15 décembre 1849, et Charlotte Corday de François Ponsard, l?année suivante. À six ans et demi, en janvier 1850, elle est engagée au théâtre du Palais-Royal, où elle ne tarde pas à faire fureur, car elle sait non seulement jouer la comédie, mais aussi chanter et danser. La petite prodige dispose ainsi d?un répertoire varié qu'elle joue en province et à l'étranger. Elle fait aussi à l?occasion des exhibitions de danse dont, comme l'annonce un programme de 1851 à Dunkerque, la Céline, « polka houzarde, créée et dansée par Mlle Céline Montaland ». De retour à Paris en 1854, elle revient tout d?abord au Palais-Royal, où elle montre qu?elle n?avait rien perdu de sa grâce et de sa mutinerie en jouant dans Rose de Bohême, Une majesté de dix ans et Cerisette en prison. Elle est entretemps devenue une jeune fille séduisante qui n?a rien perdu de ses qualités de comédienne, bien qu?on continue à l?appeler « la petite Montaland », non plus à cause de son âge, mais sans doute en raison de sa petite taille. Elle débute alors au théâtre de la Porte-Saint-Martin, dans le Pied-de-Mouton, puis, à 19 ans, en janvier 1852, au théâtre du Gymnase, où on lui fit jouer des rôles importants dans les pièces de Victorien Sardou. Ensuite, elle passa au Palais-Royal, pour y créer la baronne de Goudemarke dans la Vie Parisienne ; puis à la Gaîté, où elle a obtenu un très beau succès dans les Bohémiens de Paris. Elle crée ou reprend divers rôles. Elle fait une apparition au Palais-Royal en octobre 1866 dans La Vie parisienne d'Offenbach, Meilhac et Halévy (rôle de la baronne), puis quitte momentanément la scène, séduite par un prince russe de trente ans son ainé, Anatole Demidoff, avec qui elle aura trois enfants non reconnus (Gabriel, Gontran et Rose) et qui mourut en 1870. Après 1870, elle erra quelque temps de théâtre en théâtre, sans se fixer dans aucun6. Pour son retour, elle commence par une tournée aux États-Unis en 1871, se produisant notamment à New York dans des opéras-bouffes (La Grande-duchesse de Gérolstein d?Offenbach, Meilhac et Halévy), puis de nouveau en France, en particulier à Bordeaux et à Marseille en 1872, et enfin à Paris. Malgré un embonpoint précoce (elle n?a pas encore trente ans), elle regagne toutes les faveurs du public parisien. Après avoir traversé les Nouveautés, la Porte-Saint-Martin, elle se fait applaudir dans les rôles de Suzanne dans Les Trente Millions de Gladiator de Labiche et Philippe Gille en 1875 au théâtre des Variétés et de Ida de Barancy dans Jack d'Alphonse Daudet et Henri Lafontaine en 1881. Elle passe au Vaudeville, d?où elle alla créer à l?Odéon la figure d?Ida de Barancy, crayonnée par Alphonse Daudet. Dès lors, elle était mûre pour la Comédie-Française. En 1884, elle retrouve la scène de ses débuts en entrant dans son ancienne maison. Le jour de son entrée à la Comédie, elle dit : « Ce fut mon port d?embarquement, ce sera mon port d?attache6. » Après un stage assez court, elle en devient la 320e sociétaire, en 1888. Elle joue notamment dans Un Parisien d?Edmond Gondinet (Mme Pontaubert), Monsieur Scapin de Jean Richepin (Dorine) et François le Champi de George Sand. Elle meurt célibataire à l?âge de 47 ans, au 7 rue de Valois, à deux pas de la Comédie-Française, après une courte maladie contractée au chevet de sa fille atteinte de la rougeole. // Circa 1865 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vi. N° de ref. del artículo PF3056
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