Sinopsis
Poursuivant son évaluation de l'histoire humaine comme entrelacs de signes divins, plaçant Napoléon entre ses méditations sur Marie-Antoinette, Louis XVII, Mélanie la voyante de La Salette et Jeanne d'Arc, Bloy fait de Napoléon un éclaireur du Saint-Esprit, un essaim de signes dont toutes les décisions, bonnes et mauvaises, les paroles et les pensées relèvent d'une mission sacrée, d'un sacerdoce apocalyptique. Bloy communie avec le Grand Homme offrant son âme au destin. Ce n'est pas la "volonté" qui le gouverne ; c'est la grâce, un absolu qui le dépasse et auquel il s'abandonne tout entier, jusqu'à perdre tout ce qu'il avait conquis. Napoléon n'a rien à perdre car il ne possède rien ; c'est lui qui est possédé.
De la contraportada
Il ne s'agit pas, pour Bloy, d'écrire une livre d'historien mais de fouler aux pieds tel un vendangeur, de fondre au creuset la myriade d'informations et de paroles qu'il a emmagasinées sur Napoléon pour en extraire l'élixir surnaturel, la quintessence spirituelle. Il ne s'agit pas d'analyse, mais de prière, de chant : « chaque chapitre, occasion d'angoisse, devant être tiré, comme un poème, de mon propre fonds, sans le secours vraiment profitable d'aucune documentation. » Achevé le 25 avril 1912, l'ouvrage paraît au Mercure de France le 16 octobre 1912. Après une vie d'attente et de méditation, deux mois ont suffi pour dire qu'on ne peut rien dire d'autre sur Napoléon qu'il est un mystère en acte, une énigme vivante. Pour Bloy, Napoléon n'est pas un personnage historique, il est l'histoire même. Il l'est car en lui, au travers de sa vie, s'incarne, plus qu'en tout autre et mieux qu'avec n'importe qui, les données fondamentales qui pour Bloy font l'Histoire.
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