Dans la société moderne liquide, tous les individus vivent dans la crainte permanente de rater le prochain changement, d'être pris en flagrant délit de sieste, de rester à la traîne, de devenir eux-mêmes obsolètes. La vie liquide est le triomphe du consumérisme. Tout, y compris l'homme, devient objet de consommation, avec une date de péremption au-delà de laquelle l'objet aussi bien que l'individu deviennent jetables. Comme l'amour qui s'inscrivant dans la durée est rejeté au profit de l'instantanéité du désir désormais revendiqué. Comme le savoir, dès lors que l'intelligence est définie comme celle d'un missile qui apprend en cours de route et doit oublier ce qu'il savait à chaque nouveau renseignement. Autant d'applications concrètes décrites avec humour qui font comprendre, comme en se jouant, le concept de liquidité. Mais l'auteur ne se contente pas de décrire la société en voie de liquéfaction avancée, il cherche des pistes pour imaginer un avenir plus vivable. Difficile, on s'en doute, dans un monde embarqué dans l'express de la mondialisation.
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Né en 1925 en Pologne, Zygmunt Bauman a enseigné la philosophie à l'université de Varsovie avant d'être chassé en 1968 lors de persécutions antisémites. A partir de 1971, il a enseigné la sociologie à l'université de Leeds dont il est professeur émérite. Son oeuvre exerce une très forte influence sur notre époque. Les éditions Jacqueline Chambon ont déjà publié «La Vie en miettes» (2003), «L'Amour liquide »(2004), «La Société assiégée» (2005), «La Vie liquide» (2006) et «La Décadence des intellectuels».
Zygmunt Bauman est mort le 9 janvier 2017 à l'âge de 91 ans.
Pour Zygmunt Bauman, nous vivons la période liquide de la modernité, embarquée dans l' "express de la mondialisation", où les individus vivent dans la crainte permanente de louper le coche du changement. Une analyse pénétrante et sans concession de notre époque
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