Neil Postman (1931-2003), critique et théoricien de la communication, diri-geait le département culture et communication de l’université de New York.Le livre de Neil Postman est un classique de l’étude de l’impact des médias sur la société. Refusant les thèses de la manipulation, il montre que pour l’essentiel les médias agissent moins en fonction des contenus qu’ils transmettent qu’à travers la forme de cette transmission : celle de programmes dont la fonction essentielle est le divertissement. Rappelant que la construction de l’espace public démocratique fut étroitement liée à la diffusion de l’écrit, il montre comment la concurrence que lui fait le divertissement audiovisuel ruine progressivement cet espace public de discussion au profit d’un espace public voué à la distraction, où tout se vaut. Dans le même temps où l’enfance se voit dénier son insouciance et la liberté de s’amuser, les adultes sont traités comme des enfants et priés de se divertir sans rien prendre au sérieux. Ces analyses invitent à réfléchir sur la responsabilité qui est la nôtre dans ce que Michel Rocard, dans sa préface, appelle un combat de civilisation.
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Le livre de Neil Postman est un classique de l’étude de l’impact des médias sur la société. Refusant les thèses de la manipulation, il montre que les médias, et en particulier la télévision, agissent moins en fonction des contenus qu’ils transmettent qu’à travers la forme de cette transmission : celle de programmes dont le rôle essentiel est le divertissement. « Quand un peuple devient un auditoire et les affaires publiques un vaudeville, la nation court un grand risque : la mort de la culture menace. »
Dans le même temps où l’enfance se voit dénier son insouciance et la liberté de s’amuser, les adultes sont traités comme des enfants et priés de se divertir sans rien prendre au sérieux.
Ces analyses invitent à réfléchir sur la responsabilité qui est la nôtre dans ce que Michel Rocard appelle un « combat de civilisation ». Comparant les deux sinistres prophéties de 1984 d’Orwell et du Meilleur des mondes d’Huxley, Postman expose avec brio comment nous en venons à adorer les technologies qui détruisent notre capacité de penser.
Neil Postman (1931-2003), critique et théoricien de la communication, dirigeait le département culture et communication de l’université de New York.
Neil Postman (1931-2003), critique et théoricien de la communication, diri-
geait le département culture et communication de l’université de New York.
Le livre de Neil Postman est
un classique de l’étude de
l’impact des médias sur la
société. Refusant les thèses de
la manipulation, il montre que
pour l’essentiel les médias agissent moins en fonction des
contenus qu’ils transmettent qu’à travers la forme de cette
transmission : celle de programmes dont la fonction essentiel
le est le divertissement. Rappelant que la construction
de l’espace public démocratique fut étroitement liée à la
diffusion de l’écrit, il montre comment la concurrence que
lui fait le divertissement audiovisuel ruine progressivement
cet espace public de discussion au profit d’un espace public
voué à la distraction, où tout se vaut. Dans le même temps
où l’enfance se voit dénier son insouciance et la liberté de
s’amuser, les adultes sont traités comme des enfants et priés
de se divertir sans rien prendre au sérieux.
Ces analyses invitent à réfléchir sur la responsabilité qui est
la nôtre dans ce que Michel Rocard, dans sa préface, appelle
un combat de civilisation.
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