Descripción
Photographie,Vintage silver print, Henri Bouchard, né le 13 décembre 1875 à Dijon, et mort le 30 novembre 1960 à Paris, est un sculpteur et médailleur français. Fils d'un menuisier dijonnais, Henri Louis Bouchard entre comme apprenti chez un décorateur ornemaniste où il apprend les rudiments de la sculpture. En 1889, il suit dans le même temps, les cours de l'École des beaux-arts de sa ville natale, où il y est l'élève du sculpteur dijonnais François Dameron. Il s'inscrit à l'Académie Julian à Paris et entre à l'École nationale supérieure des arts décoratifs, où il est l'élève d'Hector Lemaire de 1889 à 1894. Il entre ensuite à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier du sculpteur Louis-Ernest Barrias de 1895 à 1901. En 1901 il remporte le grand prix de Rome sur le thème de l?Exil d'?dipe et d'Antigone chassés de Thèbes. De 1902 à 1906, il est pensionnaire à la villa Médicis à Rome, d'où il envoie des ?uvres comme le Faucheur (1904)5, Débardeur du Port de Naples, Fillette à la cruche ou Jeune danseuse romaine. Il envisage un temps de dédier un monument au travail et aux travailleurs. Il vit et travaille dans le quartier Montparnasse à Paris où, dans la lignée de Jules Dalou ou de Constantin Meunier, il développe son approche naturaliste du monde des travailleurs. Il reçoit sa première commande de l'État en 1907. De 1910 à 1917, il est nommé professeur à l'Académie Julian. Son art devient plus stylisé, rythmé, plus décoratif aussi. Il crée de petites pièces décoratives et reçoit de nombreuses commandes d'?uvres monumentales et de reliefs. En 1913, il épouse l'artiste peintre Suzanne Schneller dont il modèle le buste. Il élèvera avec elle trois enfants. Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans la section du camouflage de l'armée française à Amiens. Il nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1914. Démobilisé, Bouchard rentre à Paris en février 1919. Pour répondre aux nombreuses commandes qui lui sont passées, il se fait construire en 1924 un atelier à Paris dans le quartier d'Auteuil, qui deviendra le musée Henri Bouchard, fermé en mars 2007, pour être transféré à Roubaix. Il participe à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925. De 1928 à 1929, il est professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs, puis de 1929 à 1945, il devient professeur et chef d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris. En 1930, il est élu membre agrégé étranger à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers (au fauteuil du sculpteur Antoine Bourdelle). En 1933, il devient membre de l'Académie des beaux-arts de Paris. Il est nommé membre associé de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en 1939. De 1940 à 1945, Bouchard est président du Salon des artistes français. De 1941 à 1945, il participe au Groupe Collaboration. Il fait partie du voyage en Allemagne en 1941 sur l'invitation de l'occupant allemand, avec onze autres artistes9. Il signe un article sur ce voyage dans la revue L'Illustration, dans lequel il écrivit : « Alors j'ai dit ce que j'ai vu : la vie presque féerique que le gouvernement du Reich sait faire à ses artistes, qui semblent être là les enfants chéris de la nation. » En 1942, il est membre du comité d?honneur de l?exposition Arno Breker à Paris. En 1942, faisant suite à la loi du 11 octobre 1941 sur la récupération des métaux non ferreux, trois de ses sculptures en bronze sont détruites pour la refonte : le Monument au maire de Beaune (à Beaune), Défrichement à Charleville-Mézières et Le Faucheur à Aspet). En 1944, à la Libération, il est reconnu comme collaborateur par le comité directeur du Front national des arts réuni sous la présidence de Pablo Picasso. Le Parquet classera ensuite le dossier après son étude. Il réalise Père Jacques, l'une de ses dernières grandes sculptures, en 1948. Le 5 novembre 1958, il prononce l'éloge funèbre de son confrère Paul Niclausse à l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris. Henri Bouchard meurt à Paris en 1960, laissant un a. N° de ref. del artículo CU3092
Contactar al vendedor
Denunciar este artículo