Descripción
Photographie,vintage CDV albumen carte de visite, Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, le 19 août 1805 à Paris où il est mort le 24 novembre 1895, est un philosophe, journaliste et homme d'État français. Jules Barthélémy Saint-Hilaire était un enfant naturel. Certaines rumeurs ont couru, assurant qu'il aurait pu être le fils de Napoléon Ier, mais il est impossible de se prononcer sérieusement sur ce sujet1. Il fait ses études au lycée Louis-le-Grand, puis au collège de Bourbon. Il entre au ministère des Finances en 1825, puis se tourne vers le journalisme. Il collabore au Globe (1826-1830), au National (1830-1834), au Courrier français (1831-1834) et au Constitutionnel. Il s'oppose à la politique conservatrice de Charles X. Il renonce à la politique afin de se consacrer à l'histoire de la philosophie antique et entreprend une traduction d'Aristote, qui l'occupera une grande partie de sa vie, de 1837 à 1892. Il en retire une certaine réputation, qui lui permet d'obtenir une chaire de philosophie antique au Collège de France en 1838 et un siège à l'Académie des sciences morales et politiques en 1839. Caricature de Barthélemy-Saint-Hilaire et Thiers par Bertall (1876). « Unis ils marchent fiers, qu'il fasse clair ou sombre ; l'un est l'ombre de Thiers l'autre est le tiers de l'ombre. » Portrait charge paru dans Le Trombinoscope de Touchatout (1873). Après la Révolution de 1848, il est élu député républicain du département de Seine-et-Oise, mais est obligé de se retirer après le coup d'État de Louis Napoléon en 1851. En 1855, il est membre de la commission internationale chargée d'étudier le projet de Ferdinand de Lesseps de percement du canal de Suez en Égypte. Ses articles contribuent en grande partie à rendre le projet populaire en France. Élu député en 1869, il rejoint l'opposition à l'Empire et, en 1871, il contribue à l'élection de Thiers, agissant comme son secrétaire général de la présidence de la République. Nommé sénateur à vie en 1875, il prend place parmi les républicains modérés et, du 23 septembre 1880 au 14 novembre 1881, il est ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Jules Ferry. L'événement le plus important de son administration est l'annexion de Tunis sous la forme d'un protectorat français, qu'il a activement favorisée. Les pays anglo-saxons retiennent aussi la Légion d'Honneur attribuée à Alexandre Graham Bell, Thomas Edison, Gustav Kirchhoff, Rudolf Clausius et d'autres scientifiques et inventeurs en 1881. À sa mort en 1895, outre la traduction d'Aristote et plusieurs études liées au même sujet, il laisse un certain nombre d'ouvrages, dont Des Védas (1854), Du Bouddhisme (1856) et Mahomet et le Coran (1865). // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PD8661
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