Descripción
Photographie,Photoglyptie d'époque Tout en travaillant, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de François-Joseph Bosio en 1823, puis dans celui de Charles Dupaty. Remarqué par James Pradier, Étex devient son assistant pour achever une sculpture du palais Brongniart à Paris. Elève de Pradier, Étex intègre l'atelier du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres à la demande de ce dernier, qui lui conseille de mener qu'une carrière de peintre. Antoine Étex mènera de front une carrière de peintre et de sculpteur toute sa vie. En 1828, Alexandre Dumas lui achète une étude de femme nue qui est présentée la même année pour sa première exposition : « À quelque temps de là, c'était en 1828, étonnement d'Étex, qui reconnaît au milieu des ?uvres de Delacroix, Delaroche, David d'Angers, Ingres et Pradier, son étude prêtée par l'excellent romancier, qui voulait ainsi contribuer au succès pécuniaire de cette exposition, faite pour secourir les Grecs, au moment de la guerre de l'indépendance. Il tente sans succès d'obtenir le premier grand prix de Rome en sculpture, et finalement remporte le second grand prix en 1832 avec Hyacinthe frappé par le palet d'Apollon. l expose pour la première fois au Salon de 1833 en envoyant le marbre de Hyacinthe renversé et tué par le palet d'Apollon et le plâtre de Caïn et sa race maudits de Dieu qu'il avait réalisé en Italie. Il obtient la médaille de première classe au Salon, où sa sculpture fait événement et reçoit un accueil favorable de la presse et du public. Ingres lui dit en commentant la sculpture : « Tâchez de vous faire commander ce groupe en marbre, puis, avec l'argent de cette commande, faites un Caïn debout, et anéantissez ce travail » ; et il ajouta : « Votre groupe est superbe, personne en ce temps-ci n'est capable de modeler cela ; c'est du beau, du très beau Canova ; c'est de la sculpture d'expression ; brisez cela, je vous le répète, mais seulement quand il vous aura été commandé. ». Adolphe Thiers, alors ministre des Travaux publics, lui commande deux haut-reliefs monumentaux pour la face ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris en 1833, ceux de la face est étant confiés à François Rude et Jean-Pierre Cortot, pour terminer l'édifice qui menaçait ruine. Les deux ?uvres d'Étex furent mal reçues par l'Institut et la presse. Il expose au Salon de 1837 et présente à celui de 1839 le marbre de Caïn et sa race maudits de Dieu qui est acquis par l'État français (musée des beaux-arts de Lyon). L'?uvre est apprécié par Théophile Gautier qui écrit dans La France littéraire de mars 1833 : « Je trouve dans ce groupe une recherche du vrai, un parti-pris de rompre avec l'ancien patron légué d'académie en académie ». Il réalise alors des sculptures pour le Sénat, l'hôpital Lariboisière, le Monument à Vauban aux Invalides, la statue de Saint Louis pour la place de la Nation à Paris ou encore au château de Versailles. À partir du Salon de 1844, il envoie régulièrement une toile, cette année-là, le Martyr de Saint Sébastien (musée des beaux-arts de Rouen), puis La Mort du prolétaire en 1845 (musée des beaux-arts de Lyon), une toile monumentale, La Gloire des États-Unis en 1846 et, en 1847, le Portrait de Chateaubriand et son Autoportrait (Versailles, usée de l'Histoire de France). // Circa 1885 // Photoglyptie // Format (cm): 8x11. N° de ref. del artículo MP8100
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