Descripción
Photographie,Vintage citrate print - Le château de Pontchartrain est situé sur la commune de Jouars-Pontchartrain, dans le département des Yvelines, en France. Dès 1325 ou 1330 un manoir est mentionné à Pontem Cartonencem qui deviendra Pontchartrain. Au xvie siècle, ce manoir, qui pouvait se situer à l'emplacement de l'aile droite du château, fut probablement abandonné aux fermiers tandis qu'un nouvelle demeure était édifiée sur l'emplacement de l'actuelle aile gauche. En 1598 il fut acquis par Antoine de Buade de Frontenac, "capitaine des châteaux de Saint-Germain-en-Laye, Saint-James et La Muette". Son fils Henri épousa Anne Phélypeaux et vendit Pontchartrain, en 1609, à Paul Phélypeaux (1569-1621), conseiller du Roi en 1610, fondateur de la branche de Pontchartrain de la Maison Phélypeaux, qui le conserva deux siècles. Son fils Louis Ier Phélypeaux fit édifier les principales constructions entre 1633 et 1662, dont l'attribution à François Mansart n'est pas fondée. Son fils unique Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain fit transformer le corps de logis en fond de cour en 1738. À sa mort le domaine passa à son fils Jean-Frédéric Phélypeaux de Maurepas, comte de Maurepas, connu sous ce nom, qui "reprit" à 22 ans le secrétariat d'État occupé par son père, confident de Louis XV ; protecteur des s?urs de (Mailly) Nesles, ses parentes, favorites successives du roi, il fut disgracié en 1749 pour une chanson moquant Mme de Pompadour, puis rappelé en 1774 par Louis XVI, à qui il s'imposa au poste de Premier Ministre. Mort sans descendance à 80 ans en 1781, Pontchartrain passa à sa nièce Adélaide Diane Hortense Délie Mazarini-Mancini (1742-1808), fille du duc de Nevers et épouse en 1760 du duc Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac, commandant en chef de la garde constitutionnelle de Louis XVI. Elle fut exécutée en 1792 lors du massacre de Septembre, sa tête fut lancée de la rue dans la maison de Mme du Barry ; le domaine est mis sous séquestre. En 1801, la duchesse de Brissac vendra Pontchartrain à l'industriel et spéculateur Claude-Xavier Carvillon des Tillières, un des chefs de la "Bande Noire", syndicat d'affairistes enrichis sous le Directoire qui se spécialisèrent dans l'achat et la liquidation des grands domaines nobles. Il fait transformer les jardins à la française en parc à l'anglaise par le paysagiste en vogue Louis-Martin Berthault, qui fut employé vers 1820 par James de Rothschild pour organiser les premières réceptions qu'il donna dans son hôtel parisien. À sa mort en 1812, sa fortune et son important patrimoine foncier passèrent à sa fille, Aimée Carvillon des Tillières. Elle épouse en 1817 le comte puis marquis (1838) Rainulphe d'Osmond, aide de camp du duc d'Angoulême. En 1857 son fils vendit le domaine au comte Guido Henckel von Donnersmarck pour sa maîtresse Esther ou Thérèse Lachmann, dite la Païva à la suite de son mariage en 1851 avec le riche marquis Aranjo de Paiva, cousin de l'ambassadeur du Portugal à Paris. Ce jeune et riche noble prussien cousin de Bismarck fait restaurer la demeure par l'architecte Pierre Manguin, sa maîtresse la fait redécorer et remanie le parc où elle crée des percées et implante des essences rares ; les paysans se scandalisent de la voir galoper dans le parc habillée en homme. Le marquis de Paiva s'étant suicidé, sa veuve épousa en 1871 le comte, revint à Pontchartrain, où elle remplaça ses serviteurs par du personnel allemand, mais, peut-être soupçonnée d'espionnage, quittera en 1877 la France pour Neudeck (Silésie), où elle se fit bâtir par Lefuel le palais où elle mourra en 1884. L'occupation prussienne de 1870 laissa intact Pontchartrain, propriété du comte, gouverneur d'Alsace-Lorraine, mais celui-ci, veuf en 1884 et devenu indésirable en France, le vendit avec sa forêt de 1 200 hectares en 1888 au financier, industriel et collectionneur Auguste Dreyfus, appelé dans son temps l'homme le plus riche du monde, et à son épouse depuis 1873, dona Luisa González de Andia y Orbegoso (1847-19. N° de ref. del artículo CQ2341
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