Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Augustine Jeanne Faessler dite Jane Essler, née le 21 mars 1836, rue Mouffetard à Paris et morte en 13 mai 1892 à Antibes, est une actrice de théâtre française du xixe siècle. Jane Essler habite avec sa mère le quartier Mouffetard. Élève de Joseph Samson et de Mademoiselle George, Alexandre Dumas père, qui l'entend chez sa professeure l'engage au Théâtre-Historique qui ferme trois jours après. Du Théâtre-Historique elle passe à la Gaité, puis au théâtre du Vaudeville, toujours en quête d'un rôle. Elle fait ces trois théâtres sans avoir joué une seule fois. C'est l'Ambigu-Comique qui lui donne son premier rôle, à quinze ans, dans Le Vampire. Charles Mourier, le directeur des Folies-Dramatiques, l'engage pour jouer La Fille de l'air, au bout de six mois, elle passe aux Délassements-Comiques. Fiorentino, un critique, la découvre et en parle à Alphonse Royer, directeur de l'Odéon. Essler est liée aux Délassements-Comiques par un engagement de plusieurs années On a de part et d'autre stipulé dix mille francs de dédit. Royer prend ce prétexte pour ne pas la recruter dans sa troupe. D'après Francisque Sarcey, une légende raconte qu'elle court au ministère de qui les théâtres dépendaient alors pour plaider sa cause, le ministre promet ses bons offices et finalement Royer l'engage. Elle joue Chimène du Cid, l'Aménaïde de Tancrède, l'Andromaque de Racine mais elle n'a pas la taille réglementaire de la tragédienne pour représenter, selon les critères de l'époque, ces personnages solennels. Le drame moderne lui va mieux. Elle donne la réplique à Frédérick Lemaître dans André Gérard en 1857, elle est très applaudie dans la scène où Frédérick Lemaître, apprenant la faute de sa fille, la saisi et la jette écrasée à ses pieds, tandis que la malheureuse, atterrée, jette des cris. De l'Odéon elle passe à la Porte-Saint Martin, où elle ne reste pas longtemps. Elle finit par entrer au Vaudeville ; Le Roman d'un jeune homme pauvre en 1858, la met plus en vue1. « L'aspect chétif et souffreteux de sa personne, la grâce alanguie de ses grands yeux, le tour mélancolique de son visage, la faisaient volontiers choisir pour représenter les poitrinaires qui meurent, en crachant le sang, au cinquième acte. Ce fut pour elle pendant longtemps comme une spécialité Elle était vouée aux poitrinaires. Fallait-il que Mimi, la Mimi de la vie de bohème, mourût en crachant le sang, vite Mlle Essler. Avait-on besoin d'une Marguerite Gautier pour tousser durant quatre actes et s'en aller sur une chaise longue au cinquième c'était encore elle qu'on demandait, M. Ponsard voulait-il peindre, dans Ce qui plaît aux femmes une pauvre ouvrière périssant de faim, de froid et de misère, et, s'éteignant sans plainte Mlle Essler était encore là » ? Francisque Sarcey, dans Comédiens et comédiennes. Après le Lac de Glenaston en 1861 et La Bouquetière des Innocents en 1862, elle joue finalement un personnage de fantaisie Mario dans Les Beaux Messieurs de Bois-Doré de Georges Sand en 1862. Elle joue le rôle de Mme Brancador des Ressources de Quinola en 1863, Mme Fernel dans Mr et Mme Fernel, Mme de Brisson de La Conjuration d'Amboise en 1866, Le Drac de Georges Sand, dans Cadet Roussel; La Reine Margot en 1868, Cromwell. Après 1868, elle ne joue que par intervalles et dans des reprises. Elle est, par la force des choses, devenue une actrice nomade et intermittente. A chaque pièce, l'imprésario engage, selon les rôles qu'il doit distribuer, les artistes qui lui paraissent les plus aptes à les remplir ; il recrute ainsi une « troupe de hasard ». En 1872, elle joue dans Le Centenaire d'Édouard Plouvier, à l'Ambigu-Comique ; en 1873, au Vaudeville, dans la reprise du Roman d'un jeune homme pauvre ; en 1874, au Vaudeville, dans Le Chemin de Damas. Une maladie assez grave la force au repos pendant un an en 1877. A peu près guérie, elle reparaît, le 22 mars 1878, pour y créer Fantine des Misérables, à la Porte-Saint-Martin. Elle apprend ce. N° de ref. del artículo PF5045
Contactar al vendedor
Denunciar este artículo