Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Félix Jean François Thomas, comte d'Arjuzon (Paris, 28 avril 1800 ? Paris, 24 septembre 1874), est un homme politique français du xixe siècle. D'une ancienne famille noble originaire des environs d'Arjuzanx, Félix Jean François Thomas est le fils de Gabriel d'Arjuzon (1761-1851), premier chambellan de Louis Bonaparte roi de Hollande, comte de l'Empire, pair des Cent-Jours et de la Restauration, « grand-officier » de l'ordre de la Réunion, de celui de la Couronne de Hollande et du mérite civil de Bavière et officier de la Légion d'honneur. Sa mère est Marie Agnès Françoise Pierre Pascalie Hosten (1774-1850), fille unique de Jean-Baptiste Hosten (1741-1802), riche famille bordelaise, possédant des terres et des plantations à Saint-Domingue. Grâce aux relations que son père continue à entretenir avec Louis Bonaparte et Hortense de Beauharnais, il devient très tôt l'ami de Louis-Napoléon. Gentilhomme de la Chambre du roi Charles X à la fin de la Restauration, il refuse de succéder à son père démissionnaire de la pairie peu après l'avènement de Louis-Philippe Ier. Sous la monarchie de Juillet, il se contente d'exercer le mandat de conseiller général de l'Eure débute modestement dans la carrière politique comme conseiller général du canton de Montfort (Eure), département dans lequel il possède de vastes propriétés. Très riche (il est un gros actionnaire de la Banque de France), il vit de ses rentes. Rallié au gouvernement du Prince-Président, il accepta d'être son candidat officiel au Corps législatif, le 29 février 1852, dans la 3e circonscription de l'Eure. « Facilement élu », contre M. d'Osmoy, candidat de l'opposition, Félix d'Arjuzon conserve la confiance des électeurs, et est successivement réélu par la même circonscription : le 22 juin 1857, contre Dupont de l'Eure fils ; le 1er juin 1863, contre Dupont de l'Eure, et, le 24 mai 1869 contre deux nouveaux candidats de l'opposition : MM. d'Osmoyn et Edmond Adamn. Il « s'associa, comme membre de la majorité, à tous les actes du règne » de Napoléon III. Très effacé, il siège fidèlement dans la majorité comme dans celle du conseil général de son département2. Devenu chambellan de l'Empereur en janvier 1853, il rapporte aux Tuileries le détail du déroulement des séances du Palais Bourbon, ce qui explique que de nombreux députés, y compris parmi les partisans du régime, le tiennent en suspicion. Le comte d'Arjuzon photographié. En janvier 1861, il devient chambellan honoraire et est remplacé à la Cour par le deuxième de ses quatre fils, Georges, ancien lieutenant d'infanterie pendant la campagne de Crimée. Officier de la Légion d'honneur (13 août 18613), de Léopold de Belgique, de l'ordre royal de Wurtemberg et de Saint-Grégoire-le-Grand, Félix d'Arjuzon se retire de la vie politique à la chute du Second Empire. Le 25 juin 1826 (Paris), il avait épousé Caroline Isabelle (1808-1849), fille de Jacques Louis Étienne de Reiset, ancien receveur général des finances nommé régent de la Banque de France. Par ce mariage, il devenait le beau-frère du général-baron de Beurnonville, pair de France mais aussi de Jules Reiset, son futur collègue au Corps législatif. De son épouse, il eut : Gabriel (1831-1859) ; Georges Jacques Marie5 (Louye (Eure), 11 novembre 1834 - Paris, 9 avril 1900), 3e comte d'Arjuzon, officier de la Garde, chambellan de l'Empereur (janvier 1861 - 4 septembre 1870), chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre du Médjidié6, marié, le 26 mai 1859 à Paris, avec Valentine Cuvelier (née en 1839), dont : Caroline (Paris, 10 mars 1861 - Paris, 13 juillet 1918), religieuse : chanoinesse (1906) ; Louis Napoléon Marie Jules (Paris, 23 mars 1863 - 20 février 1941), 4e comte d'Arjuzon, capitaine au 12e régiment de cuirassiers, officier de la Légion d'honneur (11 juillet 1920)6, marié avec Mary Maddington (née en 1866), dont : Renée (née le 21 juin 1897 à Paris), mariée le 22 juillet 1919 à Paris, avec Guillaume Marie Victor, N° de ref. del artículo PF4467
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