Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Eugénie Doche, née Marie-Charlotte-Eugénie de Plunkett, née à Bruxelles le 19 novembre 1821 et morte à Paris le 12 juillet 1900, est une comédienne belge. Issue d'une famille noble d'origine irlandaise, elle débute à Versailles en 1837 puis passe au Vaudeville où elle apparaît sous le nom d'Eugénie Fleury dans Renaudin de Caen. Après la destruction du théâtre par un incendie, elle entame une tournée en province puis réintègre la nouvelle salle du Vaudeville, dont elle épouse le chef d'orchestre, Alexandre Pierre Joseph Doche, en janvier 1839. Sa beauté constituant - selon ses contemporains - son seul talent, elle se forge rapidement une réputation de « lionne » et se sépare de son mari en 1842, alors qu'il effectue une tournée en Russie4. Après un bref passage au Gymnase en 1843, elle retrouve le Vaudeville où ses rôles commencent à s'étoffer. À la fermeture annuelle du théâtre en 1848, elle entame une longue tournée en Suisse, Angleterre et Belgique, au cours de laquelle elle aborde le rôle d'Adrienne Lecouvreur, célèbre actrice et courtisane française du xviiie siècle, dans la pièce homonyme d'Eugène Scribe. De retour à Paris, Alexandre Dumas fils lui offre le rôle de sa carrière : celui de Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias, créée le 2 février 1852 au Vaudeville. Elle la jouera plus de 500 fois jusqu'en 1867. Au cours des années suivantes, elle se produit entre autres dans Le Diable à Paris, La Pénélope normande (1860) et La Jeunesse de Mirabeau (1864), Les Brebis galeuses (1867), Les Rivales (1868) et Le Contrat (1869) au Vaudeville, Les Parasites (1864), La Contagion (1865), Le Petit Marquis (1873), Cendrillon et Tartuffe (1874) à l'Odéon avant de créer le rôle de la Comtesse dans Les Deux Orphelines, drame en 5 actes d'Adolphe d'Ennery et Eugène Cormon, au théâtre de la Porte-Saint-Martin le 20 janvier 1874. Elle se retire peu à peu de la scène et meurt paisiblement dans son appartement de la rue Picot le 13 juillet 1900. À la tête d'une fortune galamment acquise, elle commandita son frère, Francis de Plunkett, pour la reprise du théâtre du Palais-Royal en 18607. Sa s?ur épousa l'éditeur Paul Dalloz, directeur du Moniteur universel. Parmi ses liaisons, on compte le journaliste Aurélien Scholl et la comédienne du Vaudeville Mélita. Elle est inhumée au cimetière Montmartre dans une chapelle de la 32e division, presque face au tombeau de la Dame aux Camélias, Charles Fechter, son partenaire (Armand Duval) dans la Dame aux Camélais reposent dans la 1re division du même cimetière. Remarque : on voit des reproductions d'Eugénie Doche avec la légende La Dame aux camélias, sans ajouter que c'est la comédienne qui joue le rôle de Marguerite Gautier (les reproductions de Marie Duplessis sont très rares). Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui. N° de ref. del artículo PE8437
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