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    De Francia a Estados Unidos de America

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    Couverture souple. Condición: Comme neuf. 2ème Édition. Lille 2007. 1 Volume/1. -- Comme Neuf -- Broché collé. Format in-8°. ------- 1344 pages. ************************ '' Thèse de doctorat d histoire, sous la direction de Jean Kerhervé, Université de Bretagne occidentale, Brest, 2007. Au carrefour de plusieurs disciplines, le thème de l étranger ne saurait se confiner dans le cadre des États dits « nationaux » et ne peut que s enrichir en portant le regard sur les principautés. C est dans ce cadre, celui du duché breton à la fin du Moyen Âge, que s inscrit la présente étude : un État non national, un État de fait non de droit. Le cadre chronologique choisi correspond à la dynastie Montfort (1364-1514), qui a eu conscience de développer une politique d indépendance. On peut donc se demander quel rôle accorder à l étranger dans le processus de construction nationale ? Cette question ne peut être envisagée qu en soulignant le côté sensible du sujet pour l État breton. En effet, la position du duché par rapport au royaume de France est délicate. Si en théorie le duc est soumis au roi, la Bretagne n est qu imparfaitement une terre française. Il s agissait donc d admettre aussi les Français parmi les étrangers puisque la qualification d étranger s applique à tous ceux qui ne relèvent pas de l autorité des ducs qui se disent souverains et se comportent comme tels. À la fin du Moyen Âge, la Bretagne est un territoire ouvert sur l Europe qui accueille de nombreux étrangers. Certains ne font que passer mais d autres y séjournent durablement et finissent par y demeurer. Les échanges avec la communauté bretonne sont nombreux et, de ces contacts, découlent des attitudes parfois ambivalentes. Trois angles d approche sont privilégiés. Après un chapitre préliminaire consacré aux méthodes et à la présentation des sources, nous avons considéré l étranger côtoyé et vécu dans ses différentes activités. Cette première partie envisage la pluralité des situations et pose donc le sujet en termes sociologiques. L étranger est aussi celui qui relève d une autre souveraineté, d une autre nation. La question se pose donc aussi en termes politiques. C est l objet de la deuxième partie, consacrée au traitement de l étranger par le pouvoir ducal, dans les pratiques institutionnelles et législatives. La définition serait incomplète si on ne se référait pas à l imaginaire, au discours idéologique. Comment est perçue cette étrangeté ? Quelles représentations accompagnent l image de l autre ? Autant de questions qui font l objet de la troisième partie ? L ensemble de nos conclusions est présenté dans les deux volumes de la synthèse, auxquels s ajoute un troisième, regroupant les pièces justificatives, les appendices, les sources, la bibliographie, les index et tables. Enfin, l analyse s appuyant en partie sur des notices élaborées selon des méthodes de la prosopographie, nous y avons joint un catalogue des personnages étrangers. Laurence Moal, professeur agrégée d histoire-géographie, docteur en histoire médiévale, chercheur associée au Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC) et au Centre de recherches historiques de l Ouest (CERHIO). '' ************************************.