Descripción
MES SOUVENIRS SUR NAPOLEON par Jean-Antoine CHAPTAL Editions Plon et Nourrit & Cie, 1893 Format In-8° (23 cm x 14,5 cm), broché, 413 pages. INDEX des noms cités. ILLUSTRE D'UN PORTRAIT EN FRONTISPICE + 1 FAC-SIMILE H-T. Jean-Antoine-Claude CHAPTAL, Comte de CHANTELOUP (1756-1832). Né le 5 juin 1756 à Nojaret, en Languedoc, Jean-Antoine-Claude Chaptal est initié à dix ans au latin par le bénéficier de la cathédrale de Mende. Il rejoint, les cinq années suivantes, le collège des doctrinaires de Mende. Son oncle, médecin à Montpellier, l'envoie suivre un cours de philosophie au collège de Rodez. En 1774, il entame des études de médecine à Montpellier. En 1776, il soutient sa thèse intitulée « Coup d'oeil physiologique sur les sources des différences parmi les hommes au point de vue de la culture des sciences ». Phénoménale, elle est éditée à deux reprises. Il est docteur en 1777, puis incorporé dans la Société royale, dans la section des aides-anatomistes. Très vite, après l'autopsie d'un adolescent qui se réveille au cours de l'opération, il souhaite prendre du recul par rapport à la médecine, cette expérience l'ayant traumatisé . Il n'envisagera plus la médecine que sous l'angle de la santé publique. Aussi, se consacre-il alors à la chimie. En 1781, Louis XVI donne son accord pour la création d'une chaire de chimie à Montpellier qui est confiée à Chaptal en 1782 . Il devient alors professeur de chimie à l'Ecole de médecine de Montpellier 4 . La même année, il publie son livre Mémoires de chimie 5 . En 1787, il reçoit les « Lettres de noblesse et la décoration de l'Ordre du Roi » pour ses activités industrielles 6 . En 1789, professeur de chimie à l'École de médecine de Montpellier, il se montre immédiatement favorable à la Révolution. En 1792, il publie Les éléments de chimie. Ce livre est immense, fait le tour du monde et est traduit dans de nombreuses langues. Il y décrit un procédé révolutionnaire de fermentation du vin et de bonification du sucre. C'est ce qui est communément appelé "la chaptalisation" . Dans le même temps, lui est donnée la charge de mettre en place une chaire de chimie à Toulouse. Son action politique le fait entrer dans la mouvance girondine. Après l'arrestation des principaux députés de ce parti à la Convention, le 2 juin 1793, il adhère au mouvement fédéraliste et devient le président de son Comité central. L'échec de la révolte et la parution de son Dialogue entre un Montagnard et un Girondin entraînent son arrestation. A sa libération, une dizaine de jours plus tard, une discrète retraite dans les Cévennes lui semble s'imposer.C'est pourtant là qu'un arrêté du Comité de Salut public vient faire appel à ses services en le nommant Inspecteur des poudres et des salpêtres dans le Midi (décembre 1793). Le mois suivant, Lazare Carnot et Pierre-Louis Prieur, de la Marne, lui ordonnent de se rendre à Paris pour prendre le poste de directeur de l'Agence révolutionnaire des poudres et salpêtres et la direction de la poudrière de Grenelle. Son refus initial se heurte à l'intransigeance de Carnot. Menacé de réquisition, il finit par obtempérer. Sous sa direction, la fabrique double sa production, puis la quadruple. En septembre 1794, il est missionné pour réformer l'enseignement de la médecine en France . De plus, il occupe la fonction de professeur de chimie végétale de l'Ecole centrale des travaux publics, future école polytechnique . Lorsque la poudrière explose, il s'en retourne à Montpellier. Il y réorganise l'école de médecine en 1795, puis ouvre une usine de produits chimiques. En 1796, il est également élu en tant que membre associé de l'Institut. En 1798, il en est définitivement membre. Il prend aussi la suite de Claude-Louis Berthollet au professorat de chimie de l'Ecole polytechnique. Ses affaires sont florissantes. Il les vend pourtant. En 1798, il emmène sa famille s'installer à P. N° de ref. del artículo ABE-1477908335118
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