Descripción
Mémoires de Louvet de Couvray, député à la Convention Nationale, avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissement historiques. Editions Baudouin frères, Paris 1823, Collection des Mémoires relatifs à la Révolution Française, XII + 398 pages. Reliure DOS CUIR demi basane fauve. Dos orné. Rédigés dans la clandestinité, dans ses diverses cachettes, ces Mémoires donnent une image vive des périls des Girondins en fuite. Ils constituent un document important pour l étude de la psychologie sous la Révolution, Louvet décrivant dans un style enlevé son état d esprit et ses choix politiques. Né le 12 juin 1760, rue Saint-Denis ou rue des Écrivains, près de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, à Paris, Jean-Baptiste Louvet est le fils cadet de Louis Louvet, mercier papetier rue Saint-Denis, et de son épouse Marie-Louise. Mis en nourrice à la campagne, il connaît à son retour une enfance malheureuse auprès d'un père décrit comme « dur et brutal », qui préfère son frère aîné, Pierre-Louis (celui-ci succède à son père comme marchand-papetier ; il est emprisonné quelque temps en messidor an II sous l'accusation d'avoir vendu un pamphlet, mais il renie son cadet proscrit). Jean-Baptiste suit des études, peut-être au collège, et acquiert une bonne connaissance des auteurs latins. 2, avant de devenir, à 17 ans, secrétaire du minéralogiste Philippe-Frédéric de Dietrich de l Académie des sciences, puis commis chez le libraire-imprimeur Prault, imprimeur de l'Encyclopédie méthodique, au quai des Grands-Augustins. Il est amoureux de Marguerite Denuelle, fille de Claude Denuelle, bourgeois de Paris, et de dame Marie-Simone Barraud. Marguerite, née le 10 avril 1760 à Beaujeu, a été mariée par ses parents et contre son gré à M. Cholet, joaillier au Palais-Royal. Fin 1775, Louvet publie en 1787 une Année de la vie du chevalier de Faublas, première partie de son grand roman les Amours du chevalier de Faublas, qui connaît un grand succès. Suivent la publication en 1788 de Six semaines de la vie du chevalier de Faublas et en 1790 de la Fin des amours du chevalier de Faublas. Grâce à la petite fortune que lui rapporte les ventes de l ouvrage, il s installe en 1789 à Nemours, où Mme Cholet, qu il nomme Lodoïska (en référence à l une des héroïnes de son roman), le rejoint bientôt après avoir abandonné son mari. Malgré son engagement dans la Révolution, il continue à se consacrer à la littérature. En 1791, il publie un second roman, Émilie Varmont, ou le Divorce nécessaire et les amours du curé Sévin ; et tente une carrière théâtrale avec la Grande Revue des armées blanche et noire, l Anobli conspirateur, l Élection et l audience du grand Lama Sispi (c est-à-dire le pape Pie VI). Par ailleurs, il participe au Journal des débats et des décrets. La même année, deux uvres lyriques (Lodoïska de Cherubini, le 18 juillet, au théâtre Feydeau, et Lodoïska, ou les Tartares de Rodolphe Kreutzer, 1er août, salle Favart) sont tirées de son premier roman, les Amours du chevalier de Faublas. Le révolutionnaire. Lorsque commence la Révolution, il s enflamme. En octobre 1789, après la marche de manifestants parisiens sur Versailles et le retour de la famille royale à Paris, Mounier, de Grenoble, dénonce ce coup de force. Louvet lui répond dans Paris justifié, contre M. Mounier. Après la parution de cette brochure, membre de la section des Lombards, il entre au club des Jacobins. Le 25 décembre 1791, il se présente à la barre de l'Assemblée pour demander un décret d arrestation contre les Princes et les émigrés ; sa pétition, qui connaît un succès immédiat, est décrétée d impression. Proche des Girondins, qui dominent à gauche de l Assemblée législative, il fait, le 17 janvier 1792, aux Jacobins (où il est nommé au Comité de correspondance) un discours en faveur de la guerre et lance, en mars, la Sentinelle, un jou. N° de ref. del artículo ABE-14682980194
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