Descripción
LOUIS-PHILIPPE ET LOUIS XVIII AUTOUR DU JOURNAL DE LOUIS-PHILIPPE EN MARS 1815 Par Michel PONIATOWSKI EDITIONS LIBRAIRIE ACADEMIQUE PERRIN, 1980 FORMAT IN-8, RELIE, 541 PAGES. BIBLIOGRAPHIE. ANNEXES AVEC LA REPRODUCTION INTEGRALE DU TEXTE DU JOURNAL DE LOUIS-PHILIPPE EN MARS 1815 ILLUSTRE DE 29 REPRODUCTIONS DE GRAVURES H-T En mars 1815, NAPOLEON débarquait à Golfe juan, provoquant par ce retour inattendu de l île d Elbe le départ précipité de LOUIS XVIII des Tuileries. Arrivé à Lille, ou se trouvait alors LOUIS-PHILIPPE, duc d Orléans, venu organiser la résistance des garnisons du Nord aux menées des bonapartistes, le Roi lui signifia sèchement sa mise en disponibilité. Le duc d Orléans, au lieu de suivre la Cour réfugiée à Gand en Belgique, préféra se retirer en Angleterre ou l avait précédé sa famille, femme et enfants. C est à Londres qu il allait écrire et éditer en 1816, dans une imprimerie installée par ses soins le texte intitulé: MON JOURNAL DE MARS 1815, pour expliquer son attitude jugée trop indépendante et détachée à la cause du Roi, son cousin, pendant cette brève mais incertaine période des Cent Jours. L intérêt de ce précieux justificatif (ici reproduit in extenso dans le livre de Michel PONIATOWSKI) réside dans le caractère apparemment sincère que son auteur lui donne. Nous y découvrons la joute entre deux hommes, proches par le sang, mais aux caractères et aux opinions si différents. Cette étude retrace aussi l histoire d un long désaccord entre deux hommes issus de la même race, les Bourbons, porteurs des mêmes traditions, de la même culture, tous deux voltairiens, humanistes, libéraux et pourtant séparés par leur sensibilité, leur intelligence et leur conception politique. Diversité de caractère et diversité d intelligence. Celle de LOUIS-PHILIPPE moyenne mais toute nourrie d expériences difficiles et de connaissances acquises auprès de Madame de GENLIS. Celle de LOUIS XVIII réelle, lucide et intuitive. Si intuitive qu elle percevra sans cesse, au-delà des excessives déclarations de dévouement du duc d Orléans, les menaces latentes de la branche cadette. Divergence politique enfin. LOUIS XVIII est pénétré de la vision capétienne de l autorité royale: le roi est la source de toute autorité. Il est la permanence de l État. LOUIS XVIII en a la conviction. Il s agit d une nécessité après le tourbillon, le désordre, les aventures de l époque révolutionnaire et napoléonienne, le pays a besoin de retrouver le calme, l ordre et de s ancrer dans cette permanence. Pour LOUIS-PHILIPPE ( et au moins jusqu en 1840 lorsqu il sera à son tour sur le trône à la place de la branche aînée après la Révolution de Juillet en 1830) cette conception est révolue. Le Roi est simplement le symbole de l unité de la nation et, comme en Angleterre, un rouage institutionnel. Le pays s exprime par la voix de son Parlement devant lequel le Gouvernement est comptable de ses acte. LOUIS XVIII s avance avec son sceptre de la Monarchie de « droit divin » et LOUIS-PHILIPPE avec son parapluie de « Roi citoyen ». HISTOIRE DES RELATIONS, DONT L AMBIGUÏTE CULMINA EN MARS 1815, ENTRE LOUIS XVIII ET SON COUSIN LOUIS-PHILIPPE DUC D ORLEANS. RELIURE PERCALINE BORDEAUX . TITRE DORES. JAQUETTE ILLUSTREE EDITION ORIGINALE: BON ETAT POSSIBILITE DE REGLEMENT EN PLUSIEURS FOIS SANS FRAIS : ME CONSULTER SI L'ETAT NE CONVIENT PAS, JE REPRENDS LE LIVRE. N° de ref. del artículo ABE-18134565814
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