Descripción
D ELBEE Ou l Épiphanie sanglante Maurice Joseph Louis GIGOST d ELBÉE 1752 - 1794 Généralissime de la Grande Armée Catholique et Royale Par Jean EPOIS EDITIONS DU CHOLETAIS, 1984 FORMAT IN-8, broche, 224 PAGES ILLUSTRE DE 22 CARTES ET PLANS + FAC-SIMILES EN ANNEXES Préface de Michel de SAINT PIERRE - Postface de Simone LOIDREAU Maurice Joseph Louis GIGOST D ELBEE était le fils d un officier français au service du roi de Pologne, Électeur de Saxe. Il entra lui même fort jeune dans les Gardes du roi de Pologne puis, sa famille étant revenu en France, s engagea comme sous-lieutenant au régiment de Dauphin Cavalerie en 1772, mais démissionna en 1783 faute d obtenir une compagnie. Il se retira en Anjou ou il se maria en 1788 avec une jeune femme Marguerite DUHOUX d HAUTERIVE. D ELBEE, modeste hobereau ouvert aux idées de réforme de 1789 fut cependant profondément choqué par la politique antireligieuse de l Assemblée. Ce monarchiste constitutionnel se rallia alors au camp de la contre-révolution et émigra à l Armée des Princes en novembre 1791. Mal à l aise parmi les aristocrates imbus de leurs titres et de leurs préjugés d ELBÉE revint sur ses terres en avril 1792. En mars 1793 d ELBÉE se résolut bien à contre c ur à suivre les insurgés venus le chercher à son logis pour le mettre à leur tete. Ayant semble-t-il été au courant du complot de LA ROUERIE, il trouva sans doute la révolte de Vendée prématurée et inorganisée. Il devait pourtant se comporter en homme très courageux dans les combats auxquels il participa. En mai 1793 il fut blessé dans l attaque malheureuse de Fontenay. Mal guéri il rejoignit l Armée catholique début juin lorsqu il apprit son entrée à Saumur. Deux jours après il fut parmi les promoteurs de l élection de CATHELINEAU, le roturier, comme Généralissime. D ELBEE se distingua ensuite au siège de Nantes qui devait être fatal au « Saint de l Anjou ».Le 19 juillet 1793, une assemblée d officiers réunis à Châtillon sur Sèvres choisissait d ELBÉE pour succéder à CATHELINEAU comme Général en chef de l Armée Catholique et Royale. Cette préférence donnée à un homme de très petite noblesse comme d ELBÉE sur BONCHAMPS, CHARRETTE ou DONISSAN, excita bien des jalousies. Le commandement en chef de d ELBÉE fut d abord marqué, les 30 juillet et 14 août 1793, par le double échec de Luçon, mais il se racheta par la prise de Chantonnay le 5 septembre et surtout, le 19, par le brillant succès de Torfou. Le 17 octobre, à la bataille de Cholet d ELBÉE, qui faisait preuve comme à son habitude d une grande bravoure, fut atteint de 14 blessures. On le transporta à Beaupréau, puis à Noirmoutier que tenaient les troupes de CHARRETTE. Mais le 3 janvier 1794 les « Bleus » du général HAXO s emparaient de l île et faisaient prisonnier d ELBÉE sur son lit de douleur. TURREAU, lui-même noble bien qu acharné à la perte des Vendéens, fut fort impressionné par le chef royaliste avec lequel il eut une longue conversation. Condamné à mort par le tribunal militaire, d ELBÉE fut passé par les armes attaché sur un fauteuil, le 6 janvier en compagnie de quelques uns de ses fidèles. Cette dramatique scène finale ou d ELBÉE fit preuve de son courage ordinaire suscita l admiration de ses adversaires et le fit entrer définitivement dans la légende Vendéenne. ( Son corps repose dans les fossés du château de l île en compagnie de ceux de deux à trois mille autres victimes de la répression impitoyable des républicains). Sa malheureuse épouse, considérée comme sa complice, fut elle-même fusillée sans pitié par les « Bleus » 20 jours plus tard. Le fils du général d ELBÉE, né en 1793, confié aux soins d une servante après la mort de ses parents fut ensuite élevé au collège de Beaupréau. A 20 ans il fut enrôlé au 3ème régiments des Gardes d Honneur, qui réunit les descendants des Vendéens à T. N° de ref. del artículo ABE-17526767490
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