Descripción
Photographie,Vintage Print, La princesse Marie, Louise, Alexandrine, Caroline de Hohenzollern-Sigmaringen, issue de la branche aînée catholique de la Maison de Hohenzollern, est née le 17 novembre 1845 à Inzigkofen. Membre de la famille des Hohenzollern-Sigmaringen, elle est la fille du prince Charles Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, proche de la reine de Prusse Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach et qui fut un libéral et pacifique ministre-président de Prusse de 1858 à 1862 et de la princesse Joséphine de Bade (1813-1900), elle-même fille du grand duc Charles II de Bade et de la grande duchesse née Stéphanie de Beauharnais, fille adoptive de Napoléon Ier et cousine de l'empereur des Français Napoléon III. Sa s?ur Stéphanie fut une éphémère reine de Portugal, son frère Charles fut le premier roi de la Roumanie moderne et l'époux de la poétesse Carmen Sylva. Son frère Léopold renonça volontairement à être candidat au trône d'Espagne mais cette sage décision ne put empêcher la guerre franco-prussienne de 1870/1871. Elle épouse à Berlin en 1867 le prince Philippe de Belgique, comte de Flandre et unique frère du roi Léopold II des Belges. Le couple s'installe au palais de la Régence en plein centre de Bruxelles et aura cinq enfants : Baudouin (1869-1891) Henriette (1870-1948) qui épousera en 1896 Emmanuel d'Orléans, duc de Vendôme Joséphine (1870-1871), sa jumelle Joséphine (1872-1958) qui épousera en 1894 Charles-Antoine, Prince de Hohenzollern (1868-?) Albert (1875-1934), roi en 1909, qui épousera Élisabeth de Bavière (1876-1965) Le jeune couple débute sa vie conjugale dans une atmosphère de tragédie : la princesse, Charlotte de Belgique, éphémère et tragique impératrice du Mexique, sombre la même année dans la folie tandis que deux ans plus tard, le roi Léopold II et la reine Marie-Henriette dont le mariage n'est qu'une longue suite de désaccords, perdent accidentellement leur seul fils en 1869 et ne gardant que deux filles non habilitées à hériter de la couronne car la Constitution de l'époque prévoyait que « Les pouvoirs constitutionnels du Roi sont héréditaires dans la descendance directe, naturelle et légitime de S.M. Léopold, Georges, Chrétien, Frédéric de Saxe-Cobourg, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture et à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance. » Un rapprochement politique des époux royaux donnera naissance à un dernier enfant, la princesse Clémentine. Ce sont le prince Philippe et la princesse Marie qui assurent l'avenir de la dynastie belge. Le roi Baudouin Ier et son frère, le roi Albert II sont leurs arrière-petits-fils. Menant une vie luxueuse, la comtesse de Flandre soutient financièrement différentes ?uvres de charité. Très douée pour le dessin et la peinture, elle a laissé de remarquables eaux-fortes. Sa fille Henriette, épouse du duc de Vendôme, échappe de peu à l'incendie du Bazar de la Charité où périt sa belle-mère la duchesse d'Alençon, s?ur de l'impératrice d'Autriche. Lors des cérémonies et des réceptions qui suivent les obsèques, le prince Albert de Belgique rencontre la duchesse Elisabeth en Bavière, nièce de la défunte. Les deux jeunes princes s'éprendront l'un de l'autre. Les noces seront célébrées en 1900, non sans avoir été endeuillées quelques mois plus tôt par la mort de la princesse douairière de Hohenzollern, mère de la comtesse de Flandre. Nonobstant les deuils, trois enfants naîtront rapidement mais connaîtront eux aussi des destins tragiques. Après avoir subi l'épreuve de perdre son fils aîné Baudouin en 1891 et son époux en 1905, la comtesse de Flandre occupe à la fin de sa vie un rang plus important car elle est à partir de 1909 la mère du nouveau roi Albert Ier. Opposée par principe à sa belle-fille, elle décède le 26 novembre 1912 à Bruxelles et est inhumée dans la crypte royale de l'Église Notre-Dame de Laeken. // Circa 1900 // Tirage argentique // Format (cm): 9x12. N° de ref. del artículo CF4427
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