Descripción
Photographie,CDV vintage albumen. Thomas Charles Floquet, né le 2 octobre 1828 à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques) et mort le 19 janvier 1896 à Paris, est un homme politique français, avocat au barreau de Paris, plusieurs fois député, préfet, sénateur, ministre et président du Conseil. Le scandale de Panama dans lequel il est impliqué met un terme à sa carrière. Il est fils de Pierre Charlemagne Floquet et Marie Léocadie Etcheverry, fille de Thomas Etcheverry, député-maire de Saint-Étienne-de-Baïgorry et de Marthe Harismendy. Ennemi déclaré de l'Empire, républicain convaincu, il avait pris place au Palais dans le groupe des opposants, avec Jules Ferry, Ferdinand Hérold, Anne-Charles Hérisson, Jean-Jules Clamageran, Dréo, Clément Laurier, Léon Gambetta. Il milite aux côtés des républicains et est impliqué en 1863 dans le "procès des 13" et condamné à une amende. Avec Garnier-Pagès, Lazare Carnot, Treize républicains qui s?étaient réunis chez Garnier-Pagès peu avant des élections à Paris sont arrêtés pour réunion non autorisée et condamnés à 500 Francs d?amende. En 1867, il manque de brouiller la France avec le tsar Alexandre II de Russie lors de sa visite à Paris pour l'Exposition universelle, après avoir clamé « Vive la Pologne, Monsieur ! ». Cette exclamation fait de cet ardent républicain un homme connu. Il intervient dans de nombreux procès politiques, défendant en 1870 la famille de Victor Noir. Nommé adjoint au maire de Paris après la chute du second Empire, il démissionne le 3 octobre 1870 pour se consacrer à la défense de la capitale. Élu député à Paris le 8 février 1871, il proteste contre les conditions de paix prussiennes, puis contre le transfert de l'Assemblée nationale à Versailles. Il entreprend ensuite des démarches de conciliation entre l'Assemblée et la Commune. Devenu conseiller municipal de Paris en 1872, puis président de ce même conseil en 1874, il est réélu député de Paris en 1876. Il siège à l'extrême gauche et entreprend une campagne pour l'amnistie des condamnés de la Commune. Député de Paris faisant partie des 363, il est réélu en octobre 1877, puis en 1881. Il devient alors vice-président de la Chambre. Nommé préfet de la Seine en 1882, il abandonne son mandat de député, mais quitte la préfecture au mois d'août, le gouvernement refusant de créer une mairie de Paris. Réélu aussitôt à Perpignan, Charles Floquet siège parmi les radicaux. Il se fait remarquer par ses propos demandant d'interdire à toutes les familles ayant régné sur la France de séjourner sur le territoire national en janvier 1883. Président de la Chambre en avril 1885, le député de Perpignan joue un rôle d'arbitrage, sa candidature à la présidence étant envisagée. Il est réélu à la fin de l'année. Il conserve son siège aux élections de 1887. Lors du succès du boulangisme qui entraine la chute du cabinet Tirard, il est chargé de constituer un nouveau ministère. En avril 1888, le nouveau président du Conseil a fort à faire avec le général Boulanger. Il s'oppose à ses propositions. Le 12 juillet, après un vif échange, les deux hommes s'affrontent en duel. Floquet sexagénaire provoque l'étonnement en blessant son adversaire. Poursuivant sa lutte, il obtient notamment le 13 février 1889 le rétablissement du scrutin d'arrondissement, moins favorable à ses adversaires : c'est la loi du 13 février 1889. Mais la Chambre, où les opposants hostiles au révisionnisme se regroupent autour des boulangistes et des conservateurs, vote le lendemain l'ajournement de la révision constitutionnelle, et le gouvernement Floquet doit démissionner. Réélu député de Paris en 1889, il retrouve la présidence de la Chambre à la fin de l'année et la conserve jusqu'en janvier 1893, date à laquelle il doit démissionner en raison de son implication dans le scandale de Panama qui dévoile qu'il a reçu 300 000 francs de pot-de-vin3. Aux élections législatives d'août-septembre 1893, il est battu à Paris par l'ouvrier socialiste Pascal Faberot. Il termine sa carr. N° de ref. del artículo PE1405
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