Descripción
Photographie,Vintage cdv albumen print. Lucien-Anatole Prévost-Paradol (né à Paris le 8 août 1829 et mort à Washington (district de Columbia) le 20 juillet 1870) est un journaliste et essayiste français. Son livre, La France nouvelle (1868), fut une référence majeure de l'orléanisme, courant libéral français. Pour l'état civil, il est le fils de Vincent-François Prévost et d'Anne Catherine Lucinde Prévost-Paradol, comédienne de la Comédie-Française. Du côté paternel, il est le fils adultérin de Léon Halévy, disciple de Saint-Simon. Une origine juive qui, si elle l'a rendu sensible à la condition des juifs en France au xixe siècle, lui sera reprochée lors de son élection à l'Académie française et lors de son ralliement à Napoléon III. Prévost Paradol descend par son père à la famille Halévy mais également de la famille Breguet. Lucien-Anatole Prévost-Paradol fait ses études au Collège de Bourbon et à l'École normale supérieure, sortant major de sa promotion. En décembre 1851, Prévost-Paradol (major de troisième année, ce qui l'autorise à parler au nom de l'École tout entière) se rend au bureau du directeur pour protester contre le coup d'État de Bonaparte et pour l'assurer que l'École se range du côté de l'Assemblée. Une heure plus tard, la rue d'Ulm est remplie de soldats et l'École consignée. Les agrégations « nobles » (philosophie et histoire) sont supprimées et un régime de « haute surveillance » instauré : Prévost-Paradol démissionne avant d'avoir fini ses études. Désirant entrer dans l'enseignement supérieur, il expédie les deux thèses nécessaires. Très soutenu par ses anciens maîtres, il obtient une chaire de littérature à la faculté d'Aix-en-Provence en 1855, fonction qu'il n'occupe qu'un an durant. Il démissionne en effet pour devenir l'un des principaux rédacteurs du Journal des débats, collaborant également au Courrier du dimanche et, très brièvement, à La Presse. Devenu l'un des principaux journalistes politiques de son temps, il reçoit des offres du Journal de Genève et de L'Evening Post. Le Times publie son étude de La Presse en France et en Angleterre. S'il fut l'un des principaux représentants de l'opposition libérale au Second Empire, cela lui valut un séjour en prison d'un mois, qu'il fit dans d'assez bonnes conditions à la maison de santé du docteur Blanche. En 1865, il est élu à l'Académie française en remplacement de Jean-Jacques Ampère. Cette élection suscita le scandale en raison du jeune âge de l'intéressé et de la faiblesse de son ?uvre littéraire, qui se composait essentiellement de ses Essais de politique et de littérature (3 séries, 1859-1866) et d'Études sur les moralistes français (1864). Il publie, en 1868, ce qui reste son ?uvre majeure: La France nouvelle, qualifié de « Bible de l'orléanisme » par l'historien Gabriel de Broglie (1981). Devenu référence du libéralisme français, ce livre commente, entre autres, le système de représentation proportionnelle inventé par Thomas Hare et défendu par John Stuart Mill. Il y défend également le bicamérisme, le Sénat devant servir de contre-poids face à la représentation des masses à l'Assemblée nationale. Avec l'arrivée au pouvoir d'Émile Ollivier, Prévost-Paradol croit à une évolution libérale de l'Empire et accepte le poste de ministre plénipotentiaire de France aux États-Unis, ce qui lui vaut de violentes attaques de la part du parti républicain. À peine est-il installé dans son poste que la guerre franco-prussienne de 1870 éclate. C'est la guerre qu'il a annoncée et redoutée dans La France nouvelle. Désespéré, Prévost-Paradol se suicide d'un coup de revolver. Obsédé par la déchéance française, Prévost-Paradol affirme dans La France nouvelle que la déchéance menace la France et que pour y contrer, pour éviter qu'elle ne laisse « autre chose qu'un souvenir honorable », qu'elle ne tombe dans « une honteuse insignifiance », elle doit accroître son poids dans le monde, c'est-à-dire augmenter le nombre de ses citoyens, en même temps que l'étendue de son terr. N° de ref. del artículo PG1053
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