Descripción
Photographie,vintage cdv albumen print - Gustave Rouland est un magistrat et homme politique français, né à Yvetot (Seine-Maritime) le 3 février 1806 et mort à Paris (1er arrondissement) le 12 décembre 1878. Gustave Rouland nait le 3 février 1806 à Yvetot où son père, Claude François Rouland, est avoué. Sa mère, née Rose Marguerite Mayeu, originaire d'Ourville-en-Caux, décède des suites de cette naissance. Le jeune Gustave fait de brillantes études1 au collège royal de Rouen, il y est interne, puis à la faculté de droit de Paris. Son père meurt en 1826. Il est reçu avocat l'année suivante. Il choisit d'entrer dans la magistrature et est nommé juge-auditeur au tribunal des Andelys. Il épouse en 1828 Julie Félicité Cappon, la fille d'un greffier dieppois. Cette même année, il devient substitut du procureur du roi à Louviers, puis à Évreux en juin 1831. En 1832, il est désigné comme procureur du roi à Dieppe, il n'occupe ce poste que quelques mois car en octobre, il gagne Rouen où il demeurera jusqu'en 1843, il y sera successivement Substitut du procureur général à la cour royale et Premier avocat général. En 1841, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il est nommé à Douai comme procureur général en avril 1843. Gustave Rouland devient membre du Conseil général de l'Eure, pour le canton d'Yvetot, en 1842. Il y siège jusqu'en 1871, présidant l'assemblée départementale de 1864 à 1870. Localement, il est également maire de Bertreville-Saint-Ouen (1858-1875), où il possédait son château. Le 1er août 1846, il est élu député du 7e collège de la Seine-Inférieure, Dieppe. C'est cette même année qu'il est élevé au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur. Il siège dans les rangs de la majorité, des députés dits guizotins et en qualité de juriste prend souvent la parole sur les questions de législation. Le 23 mai 1847, il est nommé avocat général à la Cour de cassation. Il préféra démissionner de ce poste lors de la Révolution de 1848, mais Odilon Barrot, nouveau chef du gouvernement et ministre de la Justice, le rappela dans ses fonctions le 10 juillet 1849. Il adhéra à l'Empire et fut promu procureur général de la cour de Paris en 1853. Il s'occupe alors de l'importante affaire dite des Correspondants. Il est l'auteur du réquisitoire de l'affaire des complots de l'Hippodrome et de l'Opéra-Comique (1853). Ces affaires concernaient essentiellement des révolutionnaires Italiens qui n'avaient pas admis d'être "lâchés" par Napoléon III après avoir été soutenus. La rivalité entre le pouvoir populaire et le tout puissant État du Vatican ayant basculé du côté de ce dernier. Deux ans plus tard (en 1855), c'est lui qui prononcera le réquisitoire contre Giovanni Pianori, accusé de tentative d'assassinat contre Napoléon III sur les Champs-Élysées ; Pianori sera guillotiné. À la mort du ministre des Cultes, Hippolyte Fortoul et après un bref intérim du ministre de la Guerre, Jean-Baptiste Philibert Vaillant, l'empereur lui confie le ministère de l'Instruction publique et des Cultes. Napoléon III désirait rattacher le ministère de l'Instruction publique à celui de la Justice de Jacques Pierre Abbatucci mais ce dernier trouve la charge trop lourde et suggère à l'empereur de nommer Rouland4. Rouland occupera ce poste du 13 août 1856 au 15 août 1857 puis du 10 octobre 1860 au 24 juin 1863. « Quand Rouland prit possession du portefeuille de l'instruction publique et des cultes, après l'intérim du maréchal Vaillant, il s'en fallait du tout que l'Université fût réconciliée avec l'empire. », écrit5 Ferdinand Buisson. Rouland eut à travailler dans des conditions difficiles, ne pouvant jamais heurter de front les ultramontains, il souhaite néanmoins affranchir l'enseignement de la toute-puissance du clergé, même s'il juge important que la religion soit enseignée à l'école. Pour connaître les besoins de l'école primaire, Rouland fait mettre au concours pour les instituteurs publics de France la question suivante6: « Les besoins de l?instructi. N° de ref. del artículo PG2977
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