Descripción
Photographie,CDV vintage albumen. Fils d?un commissaire des poudres et salpêtres, Aimable Pélissier entre, après ses études à l?Académie militaire de La Flèche et à Saint-Cyr1. Il entre dans l?armée comme Capitaine en second pour avoir fait deux grandes écoles militaire et avoir obtenu un excellent prix militaire. Il entre donc dans un régiment d?artillerie. Il passe dans le corps d'état-major en 1819. En 1823, il fait l'expédition d'Espagne comme aide de camp et reçoit les croix de la Légion d'honneur et de Saint-Ferdinand d'Espagne. En 1828, il participe à la campagne de Morée et à cette occasion reçoit la croix de Saint-Louis. Il prend part à l?expédition en Algérie de 1830 et est promu, à son retour, au grade de chef d'escadron. Après quelques années à l'état-major à Paris, il est envoyé de nouveau en Algérie, en 1844, et commande l'aile gauche française à la bataille d'Isly. Il occupe le poste de chef d'état-major de la province d'Oran avec le grade de lieutenant-colonel. La dureté de sa conduite après qu?il a étouffé une tribu arabe entière dans le Dahra, près de Mostaganem, où elle avait trouvé refuge le 18 juin 1845, suscite une telle indignation en Europe que le ministre de la Guerre, Soult fait des excuses publiques, mais le maréchal Bugeaud, gouverneur-général de l?Algérie, non content de l?approuver, le nomme au grade de général de brigade jusqu?en 1850 où il est promu général de division. Le récit de l'enfumade est détaillée dans de nombreux livres, dont ceux de François Maspero, L'Honneur de Saint Arnaud, et de Olivier La Cour Grand Maison, Coloniser, Exterminer: Sur la guerre et l'état colonial, et Assia Djebar, L'Amour, la fantasia. Plusieurs centaines de personnes, guerriers, mais aussi femmes, enfants, vieillards, poursuivies par les troupes du colonel Pélissier, dans le Dhahra, montagnes de l'ouest algérien, entre Ténès et Mostaganem, se réfugient dans des grottes. Pélissier ordonne l'encerclement des grottes, et fait mettre le feu. Il n'y a pas de survivant. Cette tragédie ne l'empêchera pas pour autant d'être nommé une première fois gouverneur-général de l?Algérie en mai 1851, poste qu'il conserve pendant sept mois. En mai 1855, il est envoyé en Crimée, où il remplace le maréchal Canrobert comme commandant en chef des forces françaises devant Sébastopol. Aimable-Jean-Jacques Pélissier, duc de Malakoff, maréchal de France (1794-1864), Henryk Rodakowski (Lwow, 1823 ; Cracovie, 1894), 1857. Son commandement se caractérise par une pression impitoyable sur l?ennemi et une détermination immuable à mener sa campagne hors de toute ingérence parisienne. Sa persévérance est récompensée le 8 septembre avec le succès de l?assaut donné sur Malakoff. Le 12, il est promu maréchal de France. À son retour à Paris, il est nommé sénateur, fait duc de Malakoff et nanti d?une pension annuelle de 100 000 francs par Napoléon III. Napoléon lui offre aussi une énorme partie de Paris. De mars 1858 à mai 1859, il est ambassadeur de France à Londres, d?où il est rappelé pour prendre le commandement de l?armée d?observation sur le Rhin. Il devient la même année grand chancelier de la Légion d'honneur. En 1860, il bénéficie du rétablissement du poste de gouverneur-général de l?Algérie, pour lequel il est nommé une seconde fois, fonction qui avait été supprimée seize mois plus tôt au bénéfice d'un éphémère Ministère pour l?Algérie et les colonies. La nomination du maréchal Pélissier est accueillie avec beaucoup de faveur, aussi bien par l'armée que par les fonctionnaires civils et les colons. Son gouvernement très personnel et trop rigoureux conduit aux émeutes de mars 1864[réf. nécessaire]. Malheureusement, si l'on en croit du Barail, il avait beaucoup vieilli : « Alourdi, empâté, somnolent, il s'en remettait au prestige de sa gloire et au souvenir de ses actes passés d'implacable rigueur pour maintenir l'Algérie dans le calme et la soumission. Il n'avait jamais beaucoup aimé le travail et ne l'aimait plus. Les occupations sérieuses le. N° de ref. del artículo PC9187
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