Descripción
Photographie,Galerie Contemporaine. Photoglyptie. Marie-Amélie Chartroule dite Marc de Montifaud naît en avril 1845 ou 1849 d'un père médecin libre-penseur et d'une mère catholique. Selon le Dictionnaire Larousse qui lui consacre une notice, elle commence sa carrière littéraire à douze ans en écrivant un roman italien, une ébauche de tragédie et des essais de critique. Un journal intitulé Plaisir et Travail publiera quelques-uns de ses fragments littéraires. Pendant que sa mère tente de lui enseigner les principes du catéchisme, son père lui inculque les idées nouvelles et l'initie à la philosophie. Passionnée d'art, elle complète sa formation dans l'atelier du peintre Tissier. En 1867, elle épouse un homme de vieille noblesse espagnole, de vingt ans son aîné, le comte Juan-Francis-Léon Quivogne de Montifaud, secrétaire d'Arsène Houssaye, le directeur de L'Artiste qui ouvrira à la jeune fille les pages de sa revue où elle fera ses premières armes en tant que critique. Le comte de Quivogne crée lui-même La Haute-Vie en 1867, un journal qui n'aura que quelques numéros. Madame « Marie-Amélie Quivogne de Montifaud » aura avec lui un fils, Marc, né en 1874. Comptant parmi les amis de Villiers de L?Isle-Adam, qui lui dédie Le Nouveau Monde (Ève nouvelle et Axel), on lui doit surtout un nombre important de nouvelles drolatiques, d?esprit galant et provocateur, à saveur parfois anticléricales et coiffées de titres suggestifs : Entre messe et vêpres, ou les Matinées de carême au Faubourg Saint-Germain (1882). Ses écrits lui valent un certain nombre de poursuites judiciaires et quelques-uns sont censurés. Sa publication de l?ouvrage contre les religieuses, Vestales de l?Église, lui vaut même un emprisonnement. Ses activités de critique d?art se concentrent à la revue L?Artiste à laquelle elle collabore entre 1867 et 1877. Elle fonde L'Art moderne avec son mari en 1875, la revue, publiée à la Librairie moderne, compte trente-deux livraisons, et traite des expositions, musées, collections, peinture, sculpture, gravure, iconographie, archéologie, céramique, numismatique.Les artistes qui l?intéressent constituent une compagnie très disparate : on retrouve, côte à côte, Hanriot, Alexandre Cabanel, Hébert, Breton, Gustave Doré et Corot ; Édouard Manet et les impressionnistes finissent par s?ajouter, non sans de sérieuses réticences. Elle demande surtout à l?art des effets de séduction et d?émotion que sa plume d?écrivain peut traduire : ses commentaires glissent alors du motif à la forme avec une égale délectation. Elle perd son mari le 18 juin 1901 et, en 1905, semble devoir faire face à des ennuis de santé et des tracas financiers. La dernière entrée que l'on trouve à son nom dans le Catalogue général de la Bibliothèque nationale est un drame patriotique en un acte et en vers intitulé Alsace paru en 1904. Elle meurt probablement vers 1912-1913, peu après la disparition de La Fronde, si l'on en croit les souvenirs de Laurent Tailhade. // 1880 // Photoglyptie // Format (cm): 19x24. N° de ref. del artículo MP8294
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