Descripción
Photographie,CDV vintage albumen. Louis Rossel (Louis-Nathaniel Rossel), né le 9 septembre 1844 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) et exécuté le 28 novembre 1871 au camp de Satory à Versailles (enterré à Nîmes), est un homme politique (un des principaux acteurs de la Commune de Paris) et colonel de l'armée française. Il est le seul officier supérieur de l'armée française à avoir rejoint la Commune de Paris en 1871 (dès le 19 mars 1871) et à y avoir joué un rôle important comme délégué à la Guerre. Il est le fils du colonel officier de la Légion d'honneur Louis Rossel et de Sarah Campbell (Écossaise). Il a deux s?urs : Isabella et Sarah. Il est issu d'une famille bourgeoise protestante nîmoise, et descendant de camisards cévenols (de Saint-Jean-du-Gard). La famille Rossel est profondément républicaine : son père, officier, refusa de prêter serment à Napoléon III. Louis-Nathaniel Rossel est né à Saint-Brieuc où son père est en poste en tant que chef de bataillon d'infanterie. Il suit des études à Saint-Brieuc, Mâcon, Nîmes, puis plus longuement au collège de La Flèche (Prytanée national militaire) dès 1855 avant d'intégrer l'École polytechnique (Promotion X1862). En 1867, il se lie d'amitié avec Jean Macé qui crée alors la Ligue de l'enseignement. Rossel commence l?enseignement de cours de grammaire aux classes défavorisées et s'engage pour l'école laïque. C?est ici qu?il a ses premiers véritables contacts avec des ouvriers. Il prend conscience que ceux-ci ne profitent pas pleinement des cours : « On leur a appris à lire (.) mais non pas la manière de s?en servir »1,2,3. Rossel est aussi un fin stratège, et rédige de nombreux articles ou ouvrages sur l'art militaire sous le pseudonyme de « Randall ». C'est également lui qui, lorsque paraît en 1869 le dernier volume de la correspondance de Napoléon Ier, démontre que les livres de stratégie attribués à ce dernier par la commission chargée de publier la correspondance, ne sont pas et ne peuvent pas être de lui. La commission est « frappée de la compétence et de l'esprit de ces judicieuses critiques »4. Il est, durant le conflit de 1870 opposant la France à l'Allemagne, capitaine du génie à Metz avec la dernière armée française d'importance. Il estime alors que la guerre peut encore être gagnée, mais considère que certains hommes politiques, comme Adolphe Thiers, et maréchaux, comme François Achille Bazaine, ne le souhaitent pas. La raison de cette « abdication » viendrait selon lui du souhait de ces derniers de restaurer un ordre moral conservateur voire monarchique5. François Achille Bazaine, qui dirige le camp de Metz, n'ordonne effectivement pas d'offensive et finit par capituler. Louis-Nathaniel Rossel s'oppose alors à ce qu'il considère comme une « trahison envers la patrie et le peuple ». À la capitulation, le 29 octobre 1870, il s'enfuit pour rejoindre le gouvernement provisoire basé à Tours en passant par la Belgique où, le premier, il dénonce la trahison du maréchal Bazaine. Il souhaite s'entretenir avec Léon Gambetta et y parvient grâce à un ami polytechnicien. Rossel essaye de convaincre Léon Gambetta, déjà favorable à la résistance, de continuer le combat. Mais Léon Gambetta, bien que d'accord, est mis en minorité au sein de son gouvernement. Il organise alors la rencontre entre Louis Rossel et le délégué du ministre de la Guerre, Charles de Freycinet, protestant comme lui. Ce dernier, dans l'incapacité de situer lui-même les armées françaises et de les coordonner, accorde à Louis Rossel le soin d'inspecter les armées du Nord et de former des officiers. Louis-Nathaniel Rossel s'y rend et revient quinze jours plus tard, estimant que sa mission est inutile. Rossel revoit alors Léon Gambetta et lui remet un rapport proposant des possibilités de reprise du combat. Léon Gambetta n'a plus d'influence et ne donne pas suite, il démissionne le 6 février 1871. Louis-Nathaniel Rossel est simplement envoyé par un général au camp de Nevers avec le grade de colonel. Il refuse la Légion d. N° de ref. del artículo PE1598
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