Descripción
Photographie,CDV vintage albumen. Louis Eugène Cavaignac, né le 15 octobre 1802 à Paris et mort le 28 octobre 1857 dans son château d'Ourne à Flée (Sarthe), est un général et homme politique français. Gouverneur d'Algérie (1848) puis président du Conseil des ministres chargé du pouvoir exécutif durant l'année 1848. Candidat à l'élection présidentielle de 1848, il est battu par Louis-Napoléon Bonaparte. Il est le fils de Jean-Baptiste Cavaignac1, conventionnel régicide, et de Marie-Julie de Corancez et le frère cadet du républicain Godefroy Cavaignac. Son fils est le ministre de la IIIème République Godefroy Cavaignac (1853-1905) et son petit-fils, l'historien Eugène Cavaignac (1876-1969). Stanislas Mangin (1917-1986) figure également au nombre de ses nombreux descendants. Enfance et Jeunesse[modifier | modifier le code] Son père ayant été nommé directeur des Domaines, de l'Enregistrement et des Eaux et Forêts du royaume de Naples auprès de Joseph Bonaparte puis de Joachim Murat, il y passe son enfance de 1808 à 1812. À la Restauration, son père doit quitter la France en tant que régicide. Il s?exilera à Bruxelles. Sa mère reste à Paris avec ses trois enfants, vivant dans une semi pauvreté2. Il entre au collège Sainte-Barbe où il se distingue, notamment en mathématiques. Carrière militaire[modifier | modifier le code] Il est admis à l'École polytechnique en 1820 puis poursuit sa formation de 1822 à 1824 à l?École d?application d?artillerie à Metz. Il entra dans le génie et était capitaine en second dans le deuxième régiment du génie, à l'expédition de Morée en Grèce. La Révolution de 1830[modifier | modifier le code] En 1830, Louis-Eugène Cavaignac se trouvait à Arras, et il fut l'un des premiers à se déclarer pour le peuple. Après la Révolution de 1830, il manifesta hautement ses tendances républicaines comme son frère aîné Godefroi. En 1831, il signa à Metz le projet d'association nationale. En conséquence de cette démarche, le gouvernement le mit en non-activité. L'Algérie[modifier | modifier le code] Il est éloigné en Algérie en 1832 dans l'armée d'Afrique où il se signala lors de plusieurs expéditions périlleuses. Après le succès de l'expédition de Mascara, à laquelle le capitaine Cavaignac avait pris part, le maréchal Clausel, songeant à rentrer à Oran, voulut laisser une garnison française à Tlemcen qu'il occupait à l'extrémité ouest de l'Algérie, à une distance considérable de tous secours, au milieu des Kabyles entreprenants et belliqueux. Cavaignac fut désigné. On lui adjoignit 500 hommes déterminés, avec le titre de chef de bataillon provisoire. C'était en janvier 1836. Il résista pendant quinze mois dans le méchouar de Tlemcen à tous les efforts d'Abd el-Kader (1836-1837). Cavaignac fit tête à tout. Il repoussa les attaques réitérées de nombreuses troupes et il fit des approvisionnements au moyen de ses excursions chez les tribus voisines. Enfin, il fut relevé en mai 1837 et, le 4 avril suivant, le grade de chef de bataillon lui fut conféré à la sollicitation du maréchal Bugeaud. Le commandant Cavaignac quitta bientôt l'Afrique et revint en France où l'appelaient de graves intérêts et où il fut retenu quelque temps par des problèmes de santé. À peine rétabli, il retourna à Alger où il fut de nouveau abandonné avec son bataillon dans Cherchell, ainsi exposé à des dangers plus grands et plus continuels qu'à Tlemcen. Il s'en tira avec grande gloire et une blessure grave (1840). Blessé de nouveau devant Milianah, il fut nommé colonel de zouaves et continua à servir la France par ses faits d'armes. Il inaugure le 11 juin 1844 la pratique des enfumades : plusieurs centaines de Sbéhas sont asphyxiées dans les grottes où ils se sont réfugiés3. Il prendra part la même année à la bataille d'Isly, où il commanda l'avant-garde. On lui accorda enfin, en 1844, le titre de maréchal de camp. La Révolution de 1848[modifier | modifier le code] Après la Révolution de février 1848, un des premiers actes du gouvernement provisoire fut d. N° de ref. del artículo PC9184
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