Descripción
Photographie,vintage cdv albumen print - Henri Louis Rémy Didon, né le 17 mars 1840 au Touvet et mort à Toulouse le 13 mars 1900, est un homme d?Église français de l?ordre des dominicains. Grand promoteur du sport moderne, il participe, aux côtés de Pierre de Coubertin, au renouveau des Jeux olympiques dont il invente la devise « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, plus haut, plus fort »). À neuf ans, il est au petit séminaire du Rondeau, à Grenoble. C?est un élève brillant, doublé d'un sportif. En 1855, il remporte trois titres lors des « Jeux olympiques du Rondeau » qui se tiennent tous les quatre ans, depuis 1832. Au cours d'un voyage au monastère de la Grande Chartreuse, près de Grenoble, la foi religieuse d?Henri Didon s'éveille. En septembre 1856, il prend l'habit. Il sera Dominicain. Orateur de talent, le frère Didon complète sa formation à Rome. Deux ans plus tard, il est ordonné prêtre à Aix-en-Provence, à l'âge de 22 ans. Devenu docteur en théologie, il se consacre principalement aux prêches. Il prêcha à Londres et Liège notamment, où il s'adresse principalement à des publics d'élite. De retour à Paris, Le Figaro titre : « Le père Didon est une étoile qui se lève. » Didon devient aumônier militaire pendant la guerre de 1870. Il est pris au piège avec l'armée française dans Metz. Il tombe malade et trouve refuge à Genève après la capitulation de Metz. Il défend alors l'unité nationale et est clairement opposé à l'abandon de l'Alsace-Moselle. La guerre achevée, il retrouve une chaire à Marseille où il prêche pour une « régénération de la France ». Didon quitte ensuite Marseille pour reprendre ses prêches à Paris. Il en profite pour suivre les cours de Claude Bernard au Collège de France afin d'approfondir ses connaissances sur les sciences expérimentales. Il fréquente également Flaubert et Maupassant, les familles Vallery-Radot et Pasteur (c'est lui qui marie René Vallery-Radot à la fille de Louis Pasteur). Le pape Léon XIII le reçoit en audience privée en s'exclamant : « Ah, le père Didon ! Il a déjà un nom célèbre dans le monde ! » et de lui confier : « Continuez Didon, continuez ». Fort de ce soutien, Didon peut désormais se permettre de passer outre les avis de l'évêque de Paris, qui lui conseille de modérer ses propos. Il dépasse les bornes un dimanche matin lors d'un prêche à Notre-Dame en justifiant publiquement son refus d'obéir à sa hiérarchie. Cette dernière réagit immédiatement en mettant un terme à sa carrière de prêcheur et en l'exilant en Corse, au couvent de Corbara (1880). Il se consacre principalement à l'écriture d'un ouvrage sur la vie de Jésus. Pour ces recherches, il obtient l'autorisation d'effectuer un voyage d'études en Allemagne où il s'initie à Kant et Hegel. Peu après son retour d'Allemagne, il publie un ouvrage intitulé Les Allemands, qui provoque encore quelques frictions avec sa hiérarchie. Il achève la rédaction de sa Vie de Jésus-Christ au Collège dominicain Albert-le-Grand (Arcueil). Didon eut Sacha Guitry comme élève à Arcueil. Ce dernier fréquenta pas moins de douze établissements scolaires différents en raison de son indiscipline, mais Didon le stabilisa pendant près de deux ans à Albert-le-Grand. Le jeune Guitry tenta pourtant tout pour se faire exclure. Il se met un jour à genoux devant Didon et lui déclara : « Mon père, je ne crois plus en Dieu ! » Au lieu de l'exclure, Didon lui fit servir la messe tous les jours pendant trois mois. Le cynique Guitry garda toute sa vie une tendresse respectueuse pour Didon. En 1898-1899, il effectue un voyage d'études en Grande-Bretagne pour y observer le système éducatif anglais. Il est reçu à Cambridge et Oxford avec les honneurs et on lui demande même de tenir des conférences. Il visite les plus prestigieux établissements, d'Eton à Harrow, de Winchester à Saint-Paul en passant par Rugby. Un mois après son retour d'Angleterre il est invité à communiquer au gouvernement français ses conclusions. Malgré les protestations des jésuites, il est. N° de ref. del artículo PG4104
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