Descripción
Photographie,CDV vintage albumen. Alfred Chanzy, né le 18 mars 1823 à Nouart dans les Ardennes et mort dans la nuit du 4 au 5 janvier 1883 à Châlons-en-Champagne (à l'époque « Châlons-sur-Marne »), est un général français. D'une famille d'agriculteurs, son père et son oncle se sont engagés dans les troupes napoléoniennes. L'oncle reste dans l'armée et devient capitaine de cuirassiers ; son père en revanche quitte le service après avoir été sous-officier et chevalier de la Légion d'honneur. Il obtient, à son retour en 1821, un poste de receveur des contributions directes, fonction administrative qui fait de lui un modeste fonctionnaire mais lui garantit une vie correcte pour lui et sa famille. Formation militaire[modifier | modifier le code] Après avoir suivi quelque temps les classes du collège de Sainte-Menehould, Chanzy s'engage à seize ans en 1839 comme timonier sur Le Neptune, mais le manque de bataille navale le déçoit. La frustration, et surtout les vexations des marins et un mal de mer chronique, ont raison de sa courte vocation et il quitte la Marine à son retour en France, le 10 décembre 1840. Il s'engage en 1841 au 5e régiment d'artillerie de Metz, puis suit les cours au Collège royal. Entré en 1841 à Saint-Cyr (133e sur 138 au concours d'entrée), élève studieux, il sort dans les vingt-cinq premiers de sa promotion, est nommé sous-lieutenant en 1843 et rejoint les zouaves commandés par Cavaignac à Blida. Il reste seize ans en Algérie. Carrière en Algérie[modifier | modifier le code] Présent à la reddition d'Abd el-Kader, lieutenant en 1848 au 43e régiment d?infanterie de ligne, capitaine en 1851 au 1er régiment de la Légion étrangère, il rejoint le service des bureaux arabes à Tlemcen puis à Oran. Chef de bataillon en 1856 au 23e de ligne, il participe à la guerre en Italie (batailles de Magenta et Solférino en juin 1859). Lieutenant-colonel au 71e régiment d?infanterie de ligne en avril 1860, il part en août avec le corps expéditionnaire en Syrie, où il est commandant du QG chargé des affaires politiques, grâce à sa connaissance de l'arabe. Il effectue un séjour au corps d'occupation de Rome, au 72e de ligne, de 1861 à 1864. Colonel en 1864 du 48e régiment d'infanterie de ligne, il est de retour en Algérie avec son régiment, où il combat sur la frontière marocaine. Général de brigade en 1868, il exerce le commandement de subdivision à Sidi-Bel-Abbès, où il « nettoie » le Sud-Ouest des razzias de tribus marocaines. Il s'adjoint à cette époque comme plus proche collaborateur le futur général de Boisdeffre, qui le suit ensuite dans tous ses postes. Il est promu commandeur de la Légion d'honneur en juin 1870. Statue-hommage à Chanzy au Mans. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il se voit refuser un poste à l'armée du Rhin au début du conflit. Général de division, le 20 octobre 1870, sur intervention de Mac Mahon auprès de Gambetta, il est nommé chef du 16e corps de la première armée de la Loire. Il participe aux combats de Coulmiers et Loigny. Le 6 décembre, il est nommé commandant en chef de la seconde armée de la Loire composée des 17e et 18e corps d'armée (France), arrête un temps l'offensive allemande à Villorceau. Mais il ne peut progresser et se replie sur Vendôme, puis sur Le Mans où son armée est battue les 10 et 11 janvier 1871. Il se retire alors sur Laval le 16 janvier et sur la rive droite de la Mayenne, où le trouve l'armistice du 28 janvier 1871. La bataille du Mans est une défaite importante pour l'armée française. En 1871, une commission d'enquête est créée dont le rapport, accablant pour l?armée française, est rédigé par l?historien breton Arthur de La Borderie. Au lycée Chanzy de Charleville. Élu député des Ardennes en 1871, sans même avoir fait acte de candidature, tant son prestige est grand, il rejoint le gouvernement à Bordeaux, où il prône la poursuite de la résistance. Le 7 mars, l'armée de la Loire est dissoute. Chanzy se rend à Paris le 18 mars, le jour-même où commence la Commune. Arrê. N° de ref. del artículo PE1450
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