Descripción
Photographie,CDV vintage albumen, Fromental Halévy, né le 27 mai 1799 à Paris et mort le 17 mars 1862 à Nice de la tuberculose, est un compositeur français. Jacques François Fromental Élie Halévy est issu d'une famille juive : son père, Élie Lévy, est originaire de Fürth, en Bavière. Il est arrivé en France à la suite de l'émancipation des juifs par la Révolution. « Moins de vingt ans ont suffi à métamorphoser cet érudit venu d'Allemagne en un citoyen français conscient de ses droits et arborant hautement son judaïsme1. » Il va, en effet, militer, toute sa vie, pour la culture juive, et cela aura des répercussions sur son fils Fromental. Élie Lévy épouse en 1798 Julie Mayer, originaire de Malzéville, près de Nancy. En 1807, la famille change de nom pour s?appeler Halévy. Fromental a un frère cadet, Léon, qui sera un proche de Saint-Simon. L'influence de ce dernier, partisan de l'abolition des frontières entre les religions et du brassage des élites, se fera sentir puissamment sur toute la famille Halévy, génération après génération. Dès l?âge de 7 ans, Fromental entre au Conservatoire de Paris où il devient l?élève de Félix Cazot, Lambert Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, Henri Montan Berton et Étienne Nicolas Méhul. En 1811, il entre dans la classe de Cherubini, où il restera cinq ans. Cette rencontre fut un événement capital de la vie artistique de Fromental. Le jeune garçon assimila l'enseignement sévère et exigeant de ce grand maître avec une facilité prodigieuse et devint vite son élève « chéri »2. Dès 1814, il donne des cours de solfège au Conservatoire. En 1817, il obtient le premier second prix de Rome, puis le premier grand prix en 1819. Il part à Rome en 1820, séjourne à Naples, puis à Vienne en 1822 où il rend visite à plusieurs reprises à Beethoven qu'il admire, tout en se sentant plus proche de Mozart et de Cherubini. Rentré à Paris à la fin de 1822, il reprend les cours de solfège qu'il donnait au Conservatoire. En 1827, il y est nommé professeur d?harmonie et d'accompagnement. Parallèlement, il est chef de chant au Théâtre italien, puis à l'Opéra. En 1828, il obtient enfin la commande d'un opéra. Il en composera au total plus de trente. C'est en 1833 qu'il reçoit du docteur Véron, directeur de l'Opéra, la commande d'un grand opéra en cinq actes sur un livret de Scribe, La Juive, créé le 23 février 1835. Dans le même temps, Meyerbeer reçoit commande des Huguenots, toujours sur un livret de Scribe. « Leurs arguments montrent des similitudes frappantes. Au c?ur de chaque ouvrage figurent des représentants caractéristiques des minorités religieuses israélite ou protestante, qui sont finalement anéantis par le pouvoir de l'Église et (ou) de l'État ; les juifs comme les protestants refusent d'abjurer leur foi et « choisissent le martyre ». Ces spectacles impressionnants attirèrent des foules énormes3. » Si les libéraux accueillent avec chaleur La Juive, il faudra compter avec une opposition résolue des légitimistes qui la considèrent comme « une insulte à la religion4. » Le succès de La Juive amène l'Opéra à lui commander une nouvelle ?uvre, ce sera Guido et Ginevra, créé le 5 mars 1838, sorte de transposition de l'histoire de Roméo et Juliette à Florence pendant la peste. Son style a nettement progressé depuis La Juive5 et l'?uvre est aussi un grand succès. Du coup, le Conservatoire fait de plus en plus appel à lui : après lui avoir confié une classe de fugue et de contrepoint en 1833, il le charge d'une classe de composition en 1840. Suivent dans les années quarante encore deux grands opéras : La Reine de Chypre et Charles VI. Leur thème commun est celui de la royauté et des menaces auxquelles elle doit faire face. Dans La Reine de Chypre, créé en 1841 sur un livret de Saint-Georges, c'est la famille régnante des Lusignan qui est attaquée par la République de Venise. Richard Wagner aima tellement l'?uvre qu'il en fit une réduction pour piano et chant6. Créé en 1843, Charles VI étonne un peu par les libertés. N° de ref. del artículo PE1827
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