Descripción
Photographie,Vintage silver print. Le traité de Saint-Germain-en-Laye, parfois appelé traité de Saint-Germain, signé le 10 septembre 1919 au château de Saint-Germain-en-Laye, établit la paix entre les alliés et l'Autriche, et consacre l'effondrement de la monarchie austro-hongroise : l'ancien Empire des Habsbourg est démantelé et remplacé par une demi-douzaine d'États successeurs selon le principe, posé dans le 9e des 14 points du président américain Woodrow Wilson, du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Le traité entre en vigueur le 16 juillet 1920. La Roumanie le signe seulement le 9 décembre 1919. Il fait partie des traités signés dans les alentours de Paris qui mettent formellement fin à la Première Guerre mondiale. Débutées en mai 1919, les négociations de paix à Saint-Germain-en-Laye excluent la délégation autrichienne. Des Autrichiens manifestèrent alors leur mécontentement en brûlant l'ambassade de France à Vienne, le 23 mai 1919. Le traité est rédigé en français, anglais, italien et russe, mais pas en allemand ; il est précisé que le texte en français fera foi en cas de divergence. Il est fait droit à l'aspiration des Polonais d'intégrer la Galicie dans l'État polonais, restauré dans son existence et dans ses droits, et à l'aspiration des Roumains d'intégrer la Bucovine dans l'État roumain agrandi des provinces à majorité roumanophone de l'ancienne Autriche-Hongrie et de l'ancien Empire russe. La revendication des Tchèques et des Slovaques en vue de se doter d'un pays commun est reconnue et officialise l'existence de la Tchécoslovaquie. Les Allemands des Sudètes, population germanophone majoritaire à la frontière allemande, se retrouvent avec le statut de minorité linguistique au sein du nouveau pays. La revendication des Slovènes, des Croates et des Serbes d'Autriche-Hongrie de se doter d'un pays commun englobant également la Serbie et le Monténégro, est reconnue et officialise l'existence du (nouveau) Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Quelques zones germanophones de la Basse-Styrie ainsi que la vallée de Mieß en Carinthie font partie de ce nouvel État. Dans le Haut-Adige, outre 90 000 Italiens, 200 000 Allemands sont intégrés malgré eux à l'Italie, la délégation italienne ayant fait valoir que la ligne de partage des eaux sur le col du Brenner est une frontière naturelle de l'Italie. L'Italie annexe également Trieste, l'Istrie et des parties de la Dalmatie (que revendiquaient également les Slovènes, les Croates et les Serbes). Comme l'exige Georges Clemenceau, la République d'Autriche allemande (en allemand Deutschösterreich) est renommée en Autriche (en allemand Österreich) et la revendication d'une partie de sa population de bénéficier du 9e point de Wilson, en intégrant la nouvelle république d'Allemagne, est formellement rejetée, le Traité interdisant ce rattachement. Quatre districts germanophones de l'ancien royaume de Hongrie sont rattachés à l'Autriche sous le nom de Burgenland. L'Autriche est obligée de procéder à des réparations. Le service militaire obligatoire est interdit. Une convention sur le régime des spiritueux en Afrique est adoptée en annexe. Les parties contractantes La République d'Autriche est représentée par le chancelier, Karl Renner. Les signataires du traité sont pour la partie principales puissances alliées : pour les États-Unis d'Amérique, le Président des États-Unis d'Amérique, Woodrow Wilson, représenté par Frank Lyon Polk, Sous-secrétaire d'État, Henry White, ancien Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des États-Unis à Rome et à Paris et le général Tasker H. Bliss, représentant militaire des États-Unis au Conseil supérieur de guerre, pour l'Empire britannique, Sa Majesté le Roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande et des territoires britanniques au-delà des mers, Empereur des Indes, George V, représenté par le Très Honorable Arthur James Balfour, O.M, M.P, Secrétaire d'État pour les Affaires Étrangères, Andrew Bonar Law, M.P, Lord du sceau privé, l. N° de ref. del artículo CO4342
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