Descripción
Photographie,vintage citrate print - L?église Saint-Hilaire le Grand est une église de Poitiers. Hilaire, originaire de Poitiers, est devenu évêque au milieu du ive siècle. Il a été le grand défenseur, en Gaule, de la foi chrétienne orthodoxe qui s'opposait alors à l'arianisme triomphant. Il avait fait construire pour sa sépulture, hors les murs, dans le cimetière sud de la ville, une chapelle dédiée aux saints Paul et Jean, martyrs romains morts en 362. Il y fut enterré entre son épouse et sa fille, Sainte Abre. Des fouilles conduites par l'INRAP en 2007 et 2008 sur un terrain proche de l'actuelle église Saint-Hilaire le Grand ont mis au jour une nécropole paléochrétienne. Ce serait, donc, autour de la tombe de Saint Hilaire que s'est développé un complexe funéraire et religieux à partir du ive siècle comprenant une basilique, des édifices annexes et un cimetière. En 412, le site est détruit par les Vandales et en 453 par les Huns. Une nouvelle basilique est construite. Mais les dimensions et l'emplacement ne sont pas connus même si son existence est attestée. Dès le viiie siècle, l'ensemble basilical devient une collégiale. Durant cette période, le site est dévasté d'abord, par les musulmans conduits par Abdiraman en 732, puis en 863 et en 865 par les Vikings. Par crainte de nouvelles incursions, les moines emportent les ossements de Saint Hilaire en sécurité au Puy-en-Velay. En 935, les comtes de Poitou deviennent abbés laïcs de la basilique. Le titre sera transmis en 1204 aux rois de France. Au xie siècle, débute la construction de l'édifice actuel (dédicace le 1er novembre 1049). Vers 1022-1028, l'évêque de Chartres, Fulbert, serait devenu le chef des chanoines de Saint-Hilaire. C'est Fulbert qui aurait construit une grande cathédrale dans sa ville de Chartres, détruite par un incendie en 1195. Il serait donc le commanditaire de ces travaux. La construction commence par le clocher-porche puis le transept probablement non vouté et se poursuit par la nef sans les voutes et les collatéraux. Elle se termine par le chevet et le déambulatoire. L'inauguration de l'église se fait en présence de 13 archevêques et évêques, de la comtesse Agnès de Bourgogne, troisième épouse du comte Guillaume V le Grand (vers 959-1030), qui participa largement au financement des travaux, et de son fils Guillaume VII Aigret, comte de Poitou et duc d'Aquitaine (mort en 1058). Vers 1060-1070, la charpente couvrant la nef est selon le texte des Miracles de Saint Hilaire écrit vers 1115-1130, remplacée par une voute en pierre pour éviter les incendies. Pour porter le poids de cette voute, les architectes ont dû construire des piliers intermédiaires pour réduire la largeur de la nef central. De plus, des arcs sont édifiés entre les piliers et les murs pour consolider l'ensemble. En 1074, le pape Grégoire VII place l'abbaye sous la protection du Saint Siège et une charte en 1078 limite le nombre de chanoines de la basilique à 60. Le portail flamboyant est construit en 1474. Puis, la protection royale pour cette église fut de nouveau confirmée par lettres patentes de Louis XI en septembre 1481. L'église va souffrir des guerres de Religion. En 1562, l'église est pillée par les Protestants et subit d'importants dommages, notamment le clocher. Celui-ci s'écroulera quelques années plus tard, en 1590. Il est restauré à l'identique en 1592. Pendant la période révolutionnaire, en 1793, l'église est de nouveau vandalisée. Elle sert ensuite à loger les chevaux. En 1799, devenue bien national, elle est vendue au citoyen Roy, dit Cassandre. Ce dernier n'ayant pas payé la somme demandée, l'État récupère le bâtiment en 1800. Il ne subsiste plus à cette époque que le ch?ur, le transept, le clocher-porche et une partie de la dernière travée de la nef sans sa voute sur les cinq travées initiales. En 1808, l'édifice est restitué au culte mais c'est une masure. Des premiers travaux sont réalisés : les charpentes manquantes sont remplacées par une épaisse couche de terre sur. N° de ref. del artículo CX4888
Contactar al vendedor
Denunciar este artículo