Descripción
Photographie,vintage cdv albumen print - Selon certains, son nom viendrait de la couleur de la pierre qui a été utilisée pour sa construction. Alors que l'ensemble de la Cathédrale a été construite avec une pierre locale, la pierre de Caumont, de couleur blanche, cette tour a été construite avec une pierre plus jaune provenant des carrières de la vallée de l'Oise (Saint-Maximin). Cette couleur, proche de celle du beurre, pourrait faire penser que la tour a été sculptée dans une motte de beurre. Une partie des frais de sa construction ayant été couverts par le produit d'une aumône de carême payée par les habitants de Rouen pour pouvoir manger du beurre en cette période de jeûne, les historiens s'accordent plus volontiers à trouver dans cette aumône l'origine de son nom particulier. A la fin du moyen âge, la façade de la cathédrale ne comportait qu'une tour. Les chanoines demandèrent à Guillaume Pontif qui s'était illustré avec l'avant-portail des Libraires et le dernier étage de la tour Saint-Romain, de construire une tour au sud. Les travaux commencèrent en 1485. En 1496, Jacques Le Roux devint maître d'?uvre et termina les travaux en 1506. Lors de ces travaux, un léger affaissement de terrain fit pencher l'édifice vers le sud. Quoique peu accentué, ce fléchissement amena une reconstruction totale du portail central de la cathédrale. A la base de la tour se trouvait l'église paroissiale de Saint-Etienne la Grande Eglise. Elle présente les mêmes dispositions verticales que la tour Saint-Romain de près de quatre siècles son aînée. Le dernier étage est d'une éblouissante virtuosité. Il fait passer la tour du plan carré au plan octogonal. C'est un des plus beaux exemple de l'art gothique flamboyant. Il semble que le maître d'?uvre voulait terminer la tour avec une flèche de pierre. Les chanoines, quelque peu effrayés par les coûts, imposèrent une balustrade ouvragée. La statuaire est de première importance, en particulier sur la face est, où elle s'inspire de la légende de l'Ara Coeli. La tour sud est récente puisqu'elle date du début du xvie siècle ; la première pierre est posée en 1485, le 10 novembre, par Mgr Robert de Croismare, les travaux étant commencés par Guillaume Pontif, maître d??uvre. En 1496, Guillaume Pontif est remplacé par Jacques le Roux qui achève la tour en 1506. Elle est « couronnée », ce qui est caractéristique du style flamboyant, dite « de beurre », parce qu'elle a été financée avec les indulgences de carême, c'est-à-dire que des fidèles riches s'achetaient le droit de consommer du beurre et autres laitages pendant le carême tout comme à la cathédrale de Bourges où existe également une tour de beurre. Une autre explication à cette dénomination est que cette tour est d'une teinte plus jaune (calcaire lutétien de Saint-Leu, dont la couleur pourrait faire penser que la tour a été sculptée dans une motte de beurre) que le reste de la maçonnerie en pierre blanche de Caumont et de Vernon. Elle n'est construite qu'à partir de 1485 et le chapitre de la cathédrale connut de houleux débats entre les « anciens » et les « modernes » pour décider qui des partisans d'une flèche ou d'une couronne l'emporterait. Finalement les seconds l'emportèrent. Sa construction qui coûta 24 750 livres tournois était destinée à équilibrer au sud le volume de la tour Saint-Romain. Elle se compose de quatre niveaux qui suivent un plan carré et d'un couronnement octogonal ponctué de pinacles. L'immense cloche de la tour est fondue en 1501, elle prend le nom de son mécène, Georges d'Amboise. La tour de Beurre a inspiré la construction d'un célèbre building de Chicago, la Tribune Tower, en 1923-1925. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PG4456
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