Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - La chapelle royale de Dreux ou chapelle royale Saint-Louis de Dreux est la nécropole de la famille d'Orléans. Elle est située dans l'enceinte du château de Dreux, dans le département français d'Eure-et-Loir. La chapelle royale fait l?objet d?un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 décembre 1977. À l'origine, Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, contraint de laisser Rambouillet à Louis XVI, son cousin, qui lui a cédé le comté de Dreux en 1775, fait transférer de l'église de Rambouillet le 25 novembre 1783 les neuf cercueils renfermant les corps de ses parents, le comte Louis-Alexandre de Bourbon et son épouse Marie-Victoire de Noailles, du comte et de la comtesse de Toulouse, de sa femme Marie-Félicité d'Este, princesse de Modène, de leur fils le prince de Lamballe, et de leurs cinq autres enfants morts en bas âge. Il choisit comme sépulture pour sa famille la collégiale Saint-Étienne du château de Dreux. Le 14 février 1816, la duchesse Louis-Marie-Adélaïde de Bourbon fait construire une chapelle par Charles-Philippe Cramail, architecte parisien, chargé dès octobre 1814 de ce projet. Il ouvre le chantier début mai 1816 à l'emplacement de la fosse commune, et la première pierre est posée le 19 septembre. Certains matériaux proviennent de la démolition de l'ancienne abbaye bénédictine de Coulombs, près de Nogent-le-Roi, et des ruines du château de la Ferté-Vidame. À partir du printemps 1839, cette chapelle de style néo-gothique fut agrandie par son fils, le roi Louis-Philippe, qui en fit la nécropole de sa famille et de ses descendants, d'où le surnom "Saint-Denis des Orléans", en référence à la nécropole des Bourbons. Victor Hugo a narré la translation des restes des ancêtres de la famille le 23 avril 1844, à laquelle le roi lui-même a contribué. La chapelle primitive de 1816 fut alors complétée par des ajouts de style néo-gothique par l'architecte Pierre-Bernard Lefranc et de 1843 à 1845 ses nombreuses fenêtres furent garnies de somptueux vitraux exécutés à la manufacture nationale de Sèvres, selon la technique de fabrication des verres teints dans la masse. Les douze grandes fenêtres ogivales du transept sont ornées de vitraux représentant des saints sur fond "bleu de Sèvres", dont les cartons ont été dessinés par Ingres, qui reproduisit à cette occasion quatre des vitraux qu'il exécuta pour l'ancienne chapelle funéraire de Neuilly, aujourd'hui église Notre-Dame-de-Compassion de Paris, en mémoire du prince Ferdinand, fils aîné de Louis-Philippe mort dans un accident en 1842. Viollet-le-Duc a dessiné les pinacles gothiques encadrant chacun des douze personnages. Huit autres vitraux illustrant la vie de Saint-Louis ornaient la chapelle de la Vierge, dont trois ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale. Les dessins sont d'Eugène Delacroix, Hippolyte Flandrin, Georges Rouget, Claudius Jacquand, Horace Vernet, Charles-Marie Bouton et Wattier. Un orgue de tribune du facteur Aristide Cavaillé-Coll est installé en 1845 dans un buffet de 1614. La partie instrumentale est classée monument historique au titre d'objet en 1880. Durant la guerre franco-allemande de 1870, le lieutenant-colonel Henri de Beaurepaire-Louvagny chute du dôme, devenu poste d'observation de l'ennemi, et se tue. La flèche de la chapelle de la Vierge qui abritait une cloche fut détruite par la foudre en juillet 1875, et jamais reconstruite. La même année, Cavaillé-Coll modifie l'orgue installé en 1845 : il transforme certains jeux et répare la soufflerie. Le 15 août 1944, lors de la libération de la ville par les Américains, des obus allemands endommagèrent le déambulatoire, détruisirent trois des huit verrières sur la vie de Saint-Louis placées en 1843, ainsi que des sculptures et gisants. Tout comme le château de Dreux, la chapelle appartient aujourd'hui à la Fondation Saint-Louis, suite à la donation faite par Henri d'Orléans (1908-1999), comte de Paris. En dehors du cavea. N° de ref. del artículo PF6643
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