Descripción
Photographie,CDV vintage albumen. François-Judith-Paul Grévy, dit Jules Grévy, né le 15 août 18072,à Mont-sous-Vaudrey2 (Jura) et mort le 9 septembre 18912 dans la même commune, est un homme d'État français. Avocat de profession, parlementaire engagé aux côtés des républicains, il est arrêté lors du coup d'État de 1851. À la tête de l'Assemblée nationale de 1871 à 1873, il préside ensuite la Chambre des députés. Il est président de la République française du 30 janvier 1879 au 2 décembre 1887, date de sa démission à la suite du scandale des décorations. Jules Grévy est né dans une famille aux convictions républicaines. Son idéal républicain repose sur un pouvoir impersonnel, exercé par une assemblée. Il est le frère d'Albert Grévy et de Paul Grévy. Jules Grévy se marie le 29 août 1848 à Paris, avec Coralie Fraisse, fille d'un négociant tanneur de Narbonne. Ils ont une fille : Alice (1849 ? 1938). Jules Ferry fut plus tard, le témoin du mariage de sa fille avec Daniel Wilson, en 1881. Jules Grévy suit de brillantes études au collège de l'Arc à Dole. Mais lorsqu'en 1823 celui-ci est repris par les jésuites, son père le retire et l'inscrit au collège de Poligny. Il obtient une licence de droit à Paris et devient avocat. Il publie, en 1836, un recueil général de formules pour tous les actes judiciaires, Le Procédurier. Sa carrière politique débute à la suite lors de la révolution de 1848 : il est alors nommé commissaire de la République dans le Jura par le gouvernement issu de la révolution, puis est élu député du Jura en avril de la même année, à l'Assemblée constituante. Lors des débats relatifs à l'élaboration de la Constitution, il propose « l'amendement Grévy », contre l'élection du président de la République au suffrage universel, qui est repoussé. Cet amendement montrait son refus de légitimer le pouvoir d'une seule personne au-dessus de tout. En 1849, Jules Grévy est élu à l'Assemblée législative, puis vice-président de celle-ci. Le 2 décembre 1851, lors du coup d'État, il est arrêté, puis libéré. Retourné au barreau, il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du Barreau de Paris en 1862, puis, en 1868, bâtonnier de l'ordre des avocats. Vers la IIIe République[modifier | modifier le code] Jules Grévy revient en politique à la fin du Second Empire : élu député du Jura en 1868, il siège dans l'opposition. Il est hostile, avec Adolphe Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870. En février de l'année suivante, il est élu président de l'Assemblée nationale, jusqu'à sa démission en avril 1873. Jules Grévy est président de la Chambre des députés à partir du 8 mars 1876 où il est élu président provisoire avec 414 voix. Son élection est confirmée le 13 mars avec 462 voix3. Républicain modéré, il est chargé de la direction du parti républicain à la mort de Thiers, en 1877. Il est une première fois candidat à l'élection présidentielle de 1873, sans succès, face au légitimiste Patrice de Mac Mahon. La République devient pérenne[modifier | modifier le code] Le 30 janvier 1879, le président Mac Mahon démissionne, après avoir refusé de signer le décret révoquant certains généraux4. Le jour-même, les parlementaires élisent Jules Grévy à la présidence de la République, par 563 voix. Dans son discours devant le Sénat du 6 février 18795 il annonce qu'il n'ira jamais à l'encontre de la volonté nationale, et de fait, abandonne l'exercice du droit de dissolution. Jules Grévy renonce ainsi à la conception dualiste du régime parlementaire instauré par son prédécesseur (le maréchal de Mac Mahon) en établissant un système moniste du régime. On parle dès lors de « Constitution Grévy » (expression du constitutionnaliste Marcel Prélot), dans la mesure où ses successeurs vont respecter cette conception moniste. Laquelle, affaiblissait les prérogatives de l'Exécutif, notamment du président de la République, au profit du Législatif : c'est l'accouchement d'un régime d'Assemblée. Le lendemain, Léon Gambetta déclare : « Depuis. N° de ref. del artículo PE1528
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