Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Bernard Pierre Magnan, né le 7 décembre 1791 à Paris et décédé le 29 mai 1865 dans la capitale française, est un maréchal de France. Fils du valet de pied de la princesse de Lamballe et gendre du général François Xavier Roussel, sa carrière militaire commence comme simple soldat au 66e régiment d?infanterie le 29 décembre 1809. Il devient rapidement caporal, et il obtient ses premiers grades dans le même régiment, successivement sergent le 1er janvier 1810, sergent-major le 7 octobre, sous-lieutenant le 20 juillet 1811, lieutenant le 8 février 1813, et capitaine le 6 septembre de la même année. Il a fait avec distinction les campagnes de 1810, 1811, 1812 et 1813 en Espagne, au Portugal, celles de 1814 et 1815 en France et en Belgique. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1813. Passé dans les tirailleurs de la garde impériale (1er régiment), le 13 janvier 1814, il est nommé capitaine adjudant-major lors de la campagne de France et est blessé d'un coup de biscaïen au bas ventre à Craonne, le 7 mars 1814. En non activité au retour de Louis XVIII, il revient au 4e régiment des tirailleurs de la Garde pour la campagne de Waterloo. Il est nommé commandant en chef de l'armée de Paris en juin 1851. Il est un des principaux organisateurs du coup d'État du 2 décembre 1851, jour anniversaire d'Austerlitz. Il est nommé par Napoléon III sénateur du Second Empire puis Maréchal de France en 1852. L'Empereur en fait son Grand veneur (1852-1865). De 1855 à 1865, il est conseiller général du canton de Sélestat (Bas-Rhin). En 1862, alors qu'il n'est pas franc-maçon, Napoléon III le nomme grand maître du Grand Orient de France pour écarter le Prince Lucien Murat. Il est initié le 8 février 1862 et reçoit les 33 degrés du Rite écossais ancien et accepté dans la même journée. Il intègre la loge « Les vrais amis inséparables ». Il devient malgré tout un grand maître efficace et protège l'ordre des atteintes administratives ou policières. Il tente d'unir la maçonnerie française, mais échoue face à la résistance notamment du grand-commandeur du Suprême Conseil de France, Jean Pons Guillaume Viennet. Réélu à la quasi unanimité en 1864, l'ordre ayant retrouvé le droit d'élire ses dirigeants, il meurt l'année suivante. // Circa 1860 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PF5784
Contactar al vendedor
Denunciar este artículo