Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski, comte Walewski, né le 4 mai 1810 au château de Walewice (Pologne) et mort le 27 septembre 1868 à Strasbourg, est un militaire, diplomate et homme politique franco-polonais. Fils naturel de Napoléon Ier, il est ministre et sénateur sous le règne de son cousin Napoléon III. Lors du traité de Tilsit (1807) et peu après ces événements, Napoléon Ier rencontre Marie Walewska, née ??czy?ska, épouse du comte Athanase Walewski (1736-1815)1. L'enfant né de cette liaison, dans le duché de Varsovie, est néanmoins reconnu par Walewski dont il porte le nom. Sa filiation biologique avec Napoléon a été récemment prouvée par une étude ADN2. Il est fait comte de l'Empire par un décret impérial du 5 mai 1812 et des lettres patentes du 15 juin suivant, dont l'article 4 précise que ce titre est « transmissible à la descendance directe et légitime, naturelle ou adoptive » et accordent au bénéficiaire un revenu annuel de 170 000 francs. En septembre 1814, il accompagne sa mère à l'Île d'Elbe pour rendre visite à son père biologique. Lorsque Marie, devenue veuve, puis remariée au comte Colonna d'Ornano, meurt en couches le 11 décembre 1817, la tutelle d'Alexandre est attribuée à son oncle maternel, Teodor Micha? ??czy?ski. Revenu en Pologne en 1824 (le duché de Varsovie étant devenu le royaume de Pologne en 1815), il refuse de servir dans l'armée russe et, malgré la surveillance de la police, parvint à s'embarquer pour l'Angleterre. De là, il se rend à Paris d'où son extradition est refusée au gouvernement russe par le ministère Villèle, malgré ses idées libérales. Après la révolution de Juillet 1830, il est chargé d'une mission secrète en Pologne par Sébastiani, ministre des Affaires étrangères de Louis-Philippe Ier. À la suite du déclenchement de l'insurrection polonaise (29 novembre 1830), il se met au service du gouvernement insurrectionnel et est délégué à Londres pour solliciter l'appui de l'Angleterre. Après la prise de Varsovie (septembre 1831), il revient à Paris. En 1833, il se fait naturaliser français et est nommé officier d'ordonnance du maréchal Gérard. Ayant perdu sa femme après deux ans de mariage, il demande à être envoyé en Afrique, et est nommé capitaine dans la Légion étrangère ; il passe ensuite au 2e chasseurs d'Afrique et devient directeur des affaires arabes à Oran. De retour en France il passa capitaine au 4e hussards, donna sa démission en 1837 et se fit connaître comme écrivain et comme auteur dramatique : L'École du monde ou la coquette sans le savoir, comédie représentée au Théâtre-Français le 8 janvier 1840, n'eut qu'un succès d'estime ; la même année, il vendit son journal, Le Messager des Chambres, à Adolphe Thiers qui l'envoya en mission près de Méhémet Ali pour obtenir son consentement au Traité de Londres ; le ministère Guizot l'attacha à la légation de Buenos Aires. Après son élection à la présidence de la République, le prince Louis-Napoléon Bonaparte le nomma (1849) ministre plénipotentiaire à Florence, ambassadeur à Naples (1850), à Madrid (1851) et à Londres (1851), où il négocia habilement la reconnaissance du Second Empire par le cabinet britannique. Élevé à la dignité de sénateur le 26 avril 1855, il succéda, le 7 mai suivant à Édouard Drouyn de Lhuys, comme ministre français des Affaires étrangères, et, en cette qualité, présida la conférence de Paris après la guerre de Crimée et signa le traité le 30 mars 1856. Opposé à Napoléon III sur la question italienne, il démissionna, remplacé par Pierre Jules Baroche le 4 janvier 1860, et fut nommé membre du conseil privé puis, le 29 novembre suivant, ministre d'État avec la direction des Beaux-Arts. Le 21 juillet 1862, il posa la première pierre de l'opéra Garnier. Plus tard, il présenta un projet de loi sur la propriété artistique et littéraire, donna sa démission de ministre le 22 juin 1863, et sa démission de sénateur en 1865, pour se faire élire député au Corps législ. N° de ref. del artículo PF5456
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