Descripción
Photographie,CDV vintage albumen carte de visite - Camille Desmoulins, né le 2 mars 1760 à Guise et mort guillotiné le 5 avril 1794 (16 germinal an II) à Paris, est un avocat, un journaliste et un révolutionnaire français. Avec Maximilien de Robespierre, Jean-Paul Marat et Georges Danton, il est l'une des figures majeures de la Révolution française. Il fait partie de l?entourage de Mirabeau. Malgré un bégaiement remarqué, il devient un des principaux orateurs de la Révolution française. Son premier grand discours a lieu devant la foule réunie dans les jardins du Palais-Royal devant le café de Foy le 12 juillet 1789 après la démission de Necker à Versailles, prise pour un renvoi à Paris. Debout sur une table de café, un pistolet dans chaque main, il harangue la foule : M. Necker est renvoyé ; ce renvoi est le tocsin d'une Saint-Barthélémy des patriotes : ce soir, tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ-de-Mars pour nous égorger. Il ne nous reste qu'une ressource, c'est de courir aux armes et de prendre des cocardes pour nous reconnaître. Applaudi par la foule, Desmoulins l'invite à prendre les armes et à revêtir une cocarde, de sorte qu'ils puissent se reconnaître. Après concertation avec l'assistance, il est convenu que la cocarde sera verte, couleur de l'espérance. Il est parfois dit que Desmoulins aurait cueilli une feuille de tilleul et qu'il l'aurait placé sur son chapeau, « inventant » une cocarde vert d'espérance. Cependant, dans le cinquième numéro de son journal politique Le Vieux Cordelier, Desmoulins écrit qu'on lui aurait apporté un ruban vert, qu'il mit effectivement à son chapeau, puis distribua à la foule. La cocarde verte sera bientôt remplacée par la cocarde tricolore. À son appel, les Parisiens ne s'arment pas, mais organisent un cortège qui défile dans Paris et envahit les théâtres pour inviter les spectateurs à les rallier. Ce Camille excitant le peuple à la révolte dans la journée du 12 juillet est à l'origine du surnom de l'« homme du 14 juillet ». Il fait ses débuts de journaliste en novembre 1789, où il publie Les Révolutions de France et de Brabant, journal qui comptera 86 numéros et tirera à 3 000 exemplaires, ce qui lui assure l'essentiel de ses revenus. Il y dénonce constamment le complot aristocratique. Il s?oppose également au suffrage censitaire, en déclarant qu?un tel mode d?élection aurait exclu Jésus-Christ ou Jean-Jacques Rousseau. Son journal est suspendu après la manifestation du Champ-de-Mars du 17 juillet 1791, bien qu?il n?ait lui-même pas participé à cet événement. Un autre journaliste jacobin, Joseph Du Saulchoy, par admiration pour lui, prendra la relève et fera publier le journal jusqu'en décembre 1791. Considéré comme dantoniste, Camille Desmoulins est arrêté en même temps qu?eux le 31 mars 1794. Interrogé sur son identité devant le Tribunal révolutionnaire, Desmoulins répond : « J?ai trente-trois ans, âge du sans-culotte Jésus, âge critique pour les patriotes. » Exclu des débats à la demande de Saint-Just, il est condamné à mort. Le 1er avril, il écrit une lettre déchirante à sa femme Lucile : « Malgré mon supplice, je crois qu?il y a un Dieu. Mon sang effacera mes fautes, les faiblesses de l?humanité ; et ce que j?ai eu de bon, mes vertus, mon amour de la patrie, sans doute ce Dieu le récompensera. Je te reverrai dans l?Élysée, ô Lucile. » Il est guillotiné place de la Révolution en même temps que Danton et leurs amis le 5 avril 1794. Sur l'échafaud, Camille Desmoulins aurait dit : « Voilà comment devait finir le premier apôtre de la liberté?! », avant de demander au bourreau Sanson de remettre à sa belle-mère une mèche de cheveux de Lucile. Son dernier mot, avant que ne tombe le couperet, est « Lucile ». Ses restes sont inhumés dans une fosse commune du cimetière des Errancis avant d'être transférés aux catacombes de Paris. Son acte de décès dans l'état civil de Paris est rédigé de la façon suivante : « Du sept floréal l'an deuxième de la République, acte de dé. N° de ref. del artículo PE5942
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