Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Le comte Frédéric Alfred Pierre de Falloux du Coudray, né à Angers (Maine-et-Loire) le 8 mai 18111 et mort à Angers le 6 janvier 1886, est un historien et homme politique français. Né d'un père anobli par Charles X, Falloux commence sa carrière comme journaliste légitimiste et clérical, sous l'influence de Madame Swetchine. En 1846, il est élu député de Maine-et-Loire. Il accueille avec bienveillance la révolution de février 1848. Élu député à l'Assemblée nationale en février 1848, comme « républicain du lendemain », il y est l'adversaire acharné des Ateliers nationaux dont il obtient la dissolution en juin 1848, provoquant indirectement les répressions des journées de Juin. Le 13 mai 1849, il est réélu à l'Assemblée législative. Le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte, dont il avait soutenu la candidature, le nomme ministre de l'Instruction publique et des cultes dans le premier gouvernement Odilon Barrot en décembre 1848. Mais ses désaccords avec le président, notamment sur la question romaine, l'amènent à démissionner quelques mois plus tard en octobre 1849. Entre-temps, le 15 mars 1850, il avait néanmoins réussi à faire passer la loi qui porte son nom et qui organisait l'enseignement primaire et secondaire. Cette loi prévoyait que le clergé et les membres d'ordres religieux, hommes et femmes, pourraient enseigner sans produire d'autre qualification qu'une lettre d'obédience. Cette exemption fut même étendue aux prêtres qui enseignaient dans les écoles secondaires, alors qu'un grade universitaire était exigé des enseignants laïcs. De leur côté, les écoles primaires étaient placées sous la surveillance des curés. Falloux fut élu membre de l'Académie française en 1856. Il déclare à propos de cette loi : " le premier devoir du prêtre c'est d'enseigner aux pauvres la résignation". Il cautionne par sa présence le 4 avril 1856 la fondation par Augustin Louis Cauchy de l'?uvre des Écoles d'Orient, plus connue actuellement sous le nom de L??uvre d?Orient. Il va même accepter d?être membre de son 1er Conseil général le 25 de la même année. Opposé au régime impérial, il n'occupa aucun poste pendant le Second Empire. Durant le coup d'état du 2 décembre, il joignit les protestataires et fut arrêté pendant un moment6. Retiré, par la suite, sur ses terres du Bourg-d'Iré, en Anjou, il continua néanmoins de suivre l'évolution de la vie politique et participa activement, au sein de la revue du Correspondant dont il fut, avec le comte de Montalembert et Augustin Cochin, l'un des fondateurs, à la lutte contre les catholiques intransigeants et leur leader, Louis Veuillot. Il s'opposa aux idées conservatrices du « comte de Chambord » et s'efforça, en vain, et contre l'avis de l'héritier des Bourbons, de négocier la fusion entre les légitimistes et les orléanistes. // Circa 1860 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PF5020
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