Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac (11 août 18061 à Avéron-Bergelle - 31 janvier 1880 à Couloumé-Mondebat) est un journaliste et homme politique bonapartiste. Les Granier de Gassagnac sont issus d'une longue lignée de propriétaires forestiers. Né en 1806 à Avéron-Bergelle, dans le canton d'Aignan, Bernard-Adolphe est le fils de Pierre-Paul Granier de Cassagnac et d'Ursule Lissagaray ? en second mariage ? et frère ainé de sept enfants avec sa mère et quatrième avec les enfants de Gabrielle Lestrade. Sa grand-mère était légitimiste, son père bonapartiste. D'abord en pension à Vic-Fezensac, à 10 ans, il est envoyé à Toulouse pour son éducation chez son oncle Laurent-Prosper Lissagaray, futur père de Prosper-Olivier Lissagaray, entre 1818 et 1828. Critique littéraire au Journal politique et littéraire de Toulouse, où il sera trois fois Lauréat des Jeux Floraux de Toulouse. En 1831, il part à Paris pour être journaliste, et collabore aux Nouvelles, à La Presse, Journal des débats et La Revue de Paris. Il y rencontre Victor Hugo et aussi Guizot, lequel avait été à ses débuts secrétaire-général du ministère, sous l'Abbé de Montesquiou. Ces précieuses relations lui permettent de s'introduire auprès de Bertin l'aîné, qui l'engage comme critique littéraire aux Débats. Il épouse pour son argent en 1841 Rosa de Beaupin de Beauvallon, une jeune créole, fille d'un riche planteur et ancien officier du premier Empire, qui lui apporte quatre-vingt mille francs de dot? De cette union naît Paul en 1843. La révolution de 1848 le ramène au château de Couloumé, qu'il a acheté en 1838, après ses premiers succès. Parmi les paysans gersois, il a tout loisir d'observer la fascination qu'exerce encore, ou de nouveau, l'épopée impériale. Aussi soutient-il ardemment la candidature de Louis-Napoléon à la présidence de la République. L'entourage du prince-président s'en souviendra, et verra vite le parti qu'il peut tirer d'un allié aussi virulent. Cassagnac devient rédacteur en chef du Pouvoir. Au moment de la crise ouverte entre l'assemblée et le président, il écrit une série de six articles qui sont très remarqués, sous le titre collectif de La Solution. On devine ce qu'elle peut bien être. Cassagnac est d'ailleurs parmi les premiers à être mis dans la confidence du coup d'État, qu'il approuve avec enthousiasme. L'empereur et l'impératrice séjournent à deux reprises au Coulomé qui recevra également la visite, plus tard, d'Isabelle II, la reine d'Espagne en exil il meurt le 31 janvier 1880. Il est député du Gers de 1852 à 1870, candidat officiel siégeant dans la majorité dynastique. A la chute de l Empire, plombé de dette et ne bénéficiant plus de la protection de Magistrat inféodé à Napoleon III, il est emprisonné, puis s?enfuit en Belgique. Il redevient député du Gers de 1876 à 1880 en profitant de l?ignorance de la population locale, siégeant au groupe bonapartiste de l'Appel . Il est aussi le fondateur du journal Le Réveil. Il est le père de Paul de Cassagnac, de Louis Granier de Cassagnac et de Georges Granier de Cassagnac et le grand-père du journaliste Jean Granier de Cassagnac, dit Saint-Granier. // Circa 1860 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5. N° de ref. del artículo PF4384
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