Descripción
Photographie,vintage CDV albumen carte de visite, Pierre Jules Baroche, né à La Rochelle le 18 novembre 1802 et mort à Jersey le 29 octobre 1870, est un avocat et homme politique français Ministre présidant le Conseil d'État du 30 décembre 1852 au 23 juin 1863. Sommaire [afficher] Biographie[modifier] Reçu avocat en 1823, il plaida avec succès dans plusieurs affaires retentissantes, notamment dans le procès des Messageries françaises contre les Messageries royales et les Messageries générales. Chaix d'Est-Ange, Philippe Dupin, Delangle plaidèrent pour les Messageries royales. Les Messageries françaises, dont Baroche était l'avocat, perdirent leur procès devant la Cour de Lyon, mais Baroche devint célèbre. Deux fois élu bâtonnier de l'Ordre des Avocats, bâtonnier de l'ordre en 1846, il se lança, sous Louis-Philippe, dans l'opposition Libérale. Élu député de la Charente-Inférieure l'année suivante, il fait partie de l'opposition dynastique, prend part à l'organisation des Banquets destinés à obtenir une modification des conditions du cens électoral et signe l'acte d'accusation contre le ministère Guizot et Duchâtel, lui-même implanté dans le Sud du département. En avril 1848, il est élu à l'Assemblée nationale et vote avec les Conservateurs. Le 15 mai, il réclama la destitution de Caussidière, préfet de police, et le licenciement de sa garde républicaine. Il s'éleva ainsi dans l'estime des « hommes d'ordre » et conquit, peu de temps après, celle des gens "en place" en combattant un amendement de Flandin, qui voulait que dans la huitaine, les représentants du peuple pourvus de fonctions publiques fussent tenus d'opter entre ces fonctions et le poste de représentant (14 juin). Baroche répondit en s'abritant derrière la « souveraineté du peuple ». L'amendement Flandin fut rejeté. Le 1er juillet (discussion de la loi sur les conseils municipaux), il proposa avec succès que, dans les communes de plus de trois mille âmes, le pouvoir Exécutif restât en possession de nommer les maires et les adjoints. Il tint une ligue de conduite analogue dans la discussion du projet de Constitution, et essaya de faire attribuer au pouvoir Exécutif, plutôt qu'à l'Assemblée nationale, la nomination des membres du Conseil d'État. Il défendit encore contre certains projets de réduction les traitements des magistrats et des préfets, intervint, avec les sentiments les plus conservateurs, dans les débats suivants : loi sur les Coalitions (3 janvier 1849), loi sur l'Organisation Judiciaire (12 février). Rapporteur de la loi sur la Presse, il s'en montra le défenseur opiniâtre, ainsi que du maintien du cautionnement : il obtint, à ce sujet, le rejet des amendements Pascal Duprat et Valette. Devenu ainsi un des chefs les plus influents de la majorité de Droite, il consolida encore cette situation dans l'Assemblée Législative, où 74 563 voix sur 90 799 votants l'envoyèrent représenter à nouveau la Charente-Inférieure. En mars et avril 1849, il est Procureur général de la Haute Cour de justice de Bourges, qui juge les "insurrectionnels" du 15 mai 1848 (Blanqui, Barbès, Raspail, Blanc.), accusés d'avoir voulu renverser la Commission exécutive à l'occasion d'une manifestation de soutien à la Pologne. Il occupe la même fonction auprès de la Haute Cour de justice de Versailles chargée de juger, du 12 octobre au 15 novembre 1849, les responsables de la journée du 15 juin 1849. Le 30 mai 1849, il fut nommé par 405 voix premier vice-président de la Chambre. Précédemment, le prince président, dont la politique n'avait pas de soutien plus fidèle, l'avait fait Procureur Général près la Cour d'appel de Paris. Plus que jamais il se fit le champion des idées de la Réaction, parlant sans cesse en faveur des projets du gouvernement présidentiel, notamment dans les questions relatives aux condamnés politiques (8 décembre 1849) et à la transportation en Algérie des insurgés de juin (23 et 24 janvier 1850). Son zèle répressif ne s'exerçait pas seulement à l'Assemblée. Procureur gé. N° de ref. del artículo PD8941
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