Descripción
Photographie,vintage CDV albumen carte de visite, Jules Dufaure, né le 4 décembre 1798 à Saujon (Charente-Inférieure) et mort le 27 juin 1881 à Rueil-Malmaison (Seine-et-Oise), est un homme politique français d'orientation libérale, plusieurs fois ministre sous la Monarchie de Juillet, la Seconde République et la Troisième République. Sommaire [masquer] 1Biographie 1.1Famille et jeunesse 1.2Sous la monarchie de Juillet 1.3Sous la Deuxième République et le Second Empire 1.4Sous la Troisième République 2Mandats électifs 3Fonctions ministérielles 4Distinctions 5Notes et références 6Sources et bibliographie 7Liens externes Biographie[modifier | modifier le code] Famille et jeunesse[modifier | modifier le code] Il est le fils de Pierre Stanislas Dufaure, officier de marine et maire de Grézac (Charente-Maritime, alors appelée « Charente-Inférieure », et de Catherine de Chal. Il fait ses études secondaires à l'école des Oratoriens de Vendôme (à la même époque qu'Honoré de Balzac), puis des études de droit à Paris. Reçu avocat, il s'inscrit au barreau de Saintes, puis à celui de Bordeaux (1820). Premier avocat à plaider sans avoir écrit d'avance sa plaidoirie, il ne tarde pas à acquérir une grande réputation. Il épouse la fille de l'orientaliste Pierre-Amédée Jaubert ; de ce mariage, sont nés deux fils, Gabriel et Amédée, tous deux députés, et une fille, épouse d'Édouard de Monicault, officier de marine et fils d'Alexis de Monicault. Sous la monarchie de Juillet[modifier | modifier le code] Le 21 juin 1834, il est élu député libéral par le 7e collège électoral de la Charente-Inférieure (Saintes)2 ; il est réélu dans cet arrondissement jusqu'en 1848 : le 14 août 1836, le 4 novembre 18373, le 2 mars et le 8 juin 1839, le 9 juillet 18424 et le 1er août 18465. À la Chambre des députés, il siège avec le tiers parti, se fait bientôt remarquer comme orateur d'affaires et conquiert une haute situation parlementaire par ses discours à la tribune ou dans les bureaux par ses rapports. En 1836, sous le ministère Thiers, il est nommé conseiller d'État et cette circonstance détermina le premier renouvellement de son mandat législatif. Il se retire, à la chute du cabinet, avec Thiers, dont il est devenu le collaborateur, et entre avec lui dans une farouche opposition au ministère Molé. À la chute de celui-ci, il brave la consigne de non-participation donnée par Thiers et entre le 12 mai 1839 dans le ministère Soult comme ministre des Travaux publics. Il soutient en cette qualité les grandes discussions qui s'ouvrirent au Parlement sur les modalités de réalisation des chemins de fer. Il quitte le ministère le 1er février 1840 et ne fait pas partie du second ministère Thiers, qu'il ne combat cependant pas. Néanmoins, il attaque vivement le projet de loi sur les fortifications de Paris. Il se signale également comme rapporteur du projet de loi sur l'expropriation pour cause d'utilité publique. En 1842, il est nommé vice-président de la Chambre des députés avec l'appui du gouvernement ; il est renommé en 1845, mais cette fois grâce à l'appui de l'opposition. Il est rapporteur de la loi sur les chemins de fer de 1842 et joua un rôle déterminant dans le vote de la loi qui créa un tracé général de six lignes partant de Paris. Louis Marie de Lahaye Cormenin évoque en ces termes son talent parlementaire : « Lorsqu'il demande la parole à la fin de la séance, c'est que la discussion s'égare et qu'il est temps de conclure. Il la prend, il la ramène dans ses voies ; il trace autour de ses débords les circonvallations puissantes de son raisonnement ; il dévide, il enroule ses preuves comme une ménagère fait tourner son fuseau sous ses doigts agiles ; ainsi il pousse ses fils dans toutes les directions ; il les rassemble, il les entre-croise et il en compose une maille si souple, si serrée et si forte que son adversaire enveloppé est obligé de mettre un genou en terre devant l'Assemblée et de s'avouer vaincu. »6 En août 1846, Dufaure se rapproche politiquement d'A. N° de ref. del artículo PD8025
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