Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Suzanne Lagier (née le 30 novembre 1833 à Dunkerque, morte le 11 février 1893) était une comédienne et chanteuse lyrique. Elle fut élevée dans un pensionnat à Paris. Toute jeune elle voulait être comédienne et débuta en 1846, à l'âge de 13 ans, au Théâtre des Variétés dans la Veuve de quinze ans, un rôle écrit presque sur mesure à partir d'un vaudeville de Pierre Adolphe Capelle (1772-1830). Après un séjour à Londres, elle fit ses véritables débuts au Palais-Royal en 1848 avant de se rendre à Saint-Pétersbourg d'où elle revint pour passer à l'Ambigu en 1855 puis à la Gaîté en 1856 et finalement à la Porte Saint-Martin en 1859. Elle se tourna vers la chanson et les cafés-concerts et se produisit à l'Eldorado en 1865 ce qui provoqua un scandale pour les critiques et dans les cercles intellectuels et littéraires. Sa physionomie forte et ses chansons à textes grivois et délurés font d'elle une sérieuse concurrente à la chanteuse Thérésa. Paulus écrit dans ses mémoires que Suzanne Lagier, Augustine Kaiser et Thérésa formaient le trio de grandes comiques du café-concert. Le poème 69 de Guy de Maupassant est très certainement une évocation de Suzanne Lagier. Les obsèques de Suzanne Lagier eurent lieu le 14 février 1893 au cimetière du Père-Lachaise. Elle reposa dans un caveau provisoire avant de rejoindre sa tombe définitive le 29 mars 1893 dans la 74e division (3e section, 6e ligne, n° 25 du mur). La concession (1733 cc 1874) a été reprise le 27 février 1981. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 1995. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie pl. N° de ref. del artículo PE8750
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