Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Hamakers (Frédérique Caroline Bernardine), (1836-1912), soprano. Caroline-Frédérique-Bernardine Hamakers, (Louvain, 12 juin 1836 ? Bruxelles 24 octobre 1912), soprano. Elle étudia à Louvain avec Mme Mathieu-Morin puis au Conservatoire de Bruxelles. Elle débuta au concert en 1855 puis, à la recommandation d?Eugene Scribe, elle vint à Paris et étudia avec Gilbert Duprez et François Delsarte. Elle fut engagée en 1856 à l?Opéra de Paris, où elle resta jusqu?en 1869, se produisant notamment dans Le Dieu et la Bayadère (Auber), Le Philtre (Auber), Le Comte Ory (Rossini) et Les Huguenots (Meyerbeer). Elle créa ensuite le rôle de Benoni dans La Reine de Saba (Gounod, 1862). Elle quitta Paris à la déclaration de la guerre franco-prussienne et donna des concerts en tournée avant d?être engagée au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, où elle créa le rôle de Vénus de Tannhäuser (Wagner). Elle se retira de la scène en 1884, donna pendant quelque temps des leçons de chant mais elle devint indigente et finit par se suicider de désespoir. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 1995. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires. Ces planches étaient conservées dans des registres, où elles étaient collées dans l'ordre des numéros de négatif (numéros inscrits à l'aide d'une pointe dans le collodion, pratique courante à l'époque). Elles étaient ainsi classées pour répondre à d'éventuelles demandes de retirage, puisqu'elles permettaient de visualiser les imag. N° de ref. del artículo PE8705
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