Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. Louis-Henri-Marie Thomas dit Henri Lafontaine ou Lafontaine né le 29 novembre 18261 à Bordeaux et mort le 23 février 1898 à Versailles, est un acteur, dramaturge et romancier français. Il débuta, fort jeune, sur la scène des Batignolles, remplissant les principaux rôles du répertoire alors à la mode. Quelques mois plus tard, après s?être fait remarquer dans ces divers rôles, sur l?indication de Villemot, Tilly, alors directeur de la Porte-Saint-Martin, l?engagea. Peu de temps après, ce dernier fit faillite. Lafontaine refusa de recevoir ses appointements, espérant ainsi sauver la troupe. En 1849, il passa au Gymnase, commença véritablement sa réputation, grâce à ses excellentes créations, dans Brutus lâche César, dans le Fils de famille, le Mariage de Victorine ; une femme qui trompe son mari en 1851. En 1852, les Vacances de Pandolphe, et le Démon du foyer, de George Sand, puis le Fils de famille. En 1853, Philiberte, d?Émile Augier ; le Pressoir de G. Sand ; Diane de Lys, d?Alexandre Dumas fils. En 1854, les C?urs d?or, de Léon Laya, Flaminio, de G. Sand ; Je dine chez ma mère, d?Adrien Decourcelle, Faust et Marguerite de Carré et Barbier, etc. Après une belle campagne sur la scène du Gymnase, il débuta à la Comédie-Française, le 19 mai 1856, dans le Cid. En 1860, il rentra au Gymnase pour créer les Pattes de mouche, de Sardou ; en 1861 : le Gentilhomme pauvre de Dumanoir et Lafargue ; la Vertu de Célimène d?Henri Meilhac ; en 1862 : la Perle noire, et les Ganaches de Sardou ; en 1863 : le Démon du jeu, de Barrière et de Crisafulli. À cette époque se place son mariage avec une de ses camarades, Victoria Valous dite mademoiselle Victoria, qui avait, depuis 1857, un vif succès dans l?emploi des ingénues. Cette union, qui ne fut jamais troublée par le plus petit dissentiment, était citée comme le modèle des ménages d?artistes. En novembre 1863, le couple Lafontaine entra à la Comédie-Française, acquérant d?emblée, l?un et l?autre, le titre de sociétaire à part entière, sans avoir subi le stage préalable de pensionnaire prescrit par le décret de Moscou4. Cette haute faveur, imposée par le comte Walewski, ministre d?État, n?alla pas sans de créer de fortes préventions autour des deux nouveaux sociétaires. Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 1995. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. Ceux-ci constituent la très gra. N° de ref. del artículo PE8919
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