Descripción
Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert. PERRIN Christian dit CHRISTIAN (1821-1889). Christian Perrin, dit « Christian », est un comédien et chanteur d?opérette français, il voit le jour à Paris le 1e janvier 1821, décédé à Paris en décembre 1889. Après des débuts en province, il entre aux Délassements-Comiques en avril 1847 où il développe ses talents de fantaisiste à travers de nombreuses pièces (Claude le Riboteur,Polkette et Bamboche, Sur la gouttière, La Bouquetière des Innocents.) et revues de fin d?année. En 1849, il passe aux Folies-Dramatiques où il crée de nombreuses pièces de carnaval (Les Filles en feu, Le Bal du sauvage, La Courte-paille, Le Festin de Balthazar, Le Postillon de Crèvec?ur.) puis, en 1855, aux Variétés (Furnished Apartment,Le Théâtre des Zouaves, Le Fils du Diable, Les Compagnons de la truelle, Les Mousquetaires du carnaval.). Sa rencontre avec Jacques Offenbach s?avère décisive : il participe à la création de La Périchole en 1868 puis aux reprises de La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène, Les Brigands. ainsi qu?à des opérettes de Hervé (Le Mot de la fin, La Veuve du Malabar.). Après un séjour à l?Odéon en 1870-72 (Les Créanciers du bonheur) et un bref retour aux Variétés, il rejoint Offenbach dans son nouveau théâtre de la Gaîté où il crée Le Voyage dans la lune et les nouvelles versions d?Orphée aux Enfers et de Geneviève de Brabant (1874-75). Devenu le "Théâtre-Lyrique" après le départ d?Offenbach, Christian y interprète un répertoire plus traditionnel d?opéra-comique (La Poupée de Nuremberg et Giralda d?Adolphe Adam, Les Rendez-vous bourgeois de Nicolo.). Une reprise du Voyage dans la lune au Théâtre du Châtelet en 1877 lui donne l?occasion de revenir à l?opérette. Il réintègre les Variétés en 1878 où il alterne créations (Le Voyage en Suisse, Les Variétés de Paris, Mam?zelle Nitouche, La Cosaque, Mam?zelle Gavroche.) et reprises (L?Homme n?est pas parfait, La Belle Hélène, La Grande-Duchesse, Le Père de la débutante, Les Brigands, La Princesse de Trébizonde, Barbe-Bleue.). Le 20 novembre 1889, il fait un accident vasculaire cérébral au moment d?entrer en scène pour la première représentation de la revue Paris-Exposition. Il meurt quelques semaines plus tard. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise 53eme division (1ere ligne). Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 1995. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages. N° de ref. del artículo PE8835
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