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    Couverture souple. Condición: Très bon. # Broché : 396 pages # Editeur : LGDJ (26 octobre 2004) # Collection : La pensée juridique # Présentation : Les fort nombreux travaux relatifs au concept de représentation politique ou au gouvernement représentatif tendent à imposer la thèse que la représentation politique constituerait l'aménagement nécessaire de la forme démocratique de gouvernement, aménagement dont certains philosophes auraient proposé la description dans une " théorie ". Pourtant, si l'on admet que les normes juridiques ne sont pas déduites rationnellement des théories politiques mais produites par des actes de volonté, le problème qui se pose est moins de leur trouver un fondement qu'une justification susceptible de rendre compte de la compétence de leur auteur à les produire. On est alors conduit à renverser la question traditionnellement posée: au lieu de s'interroger sur les normes juridiques qu'il faudrait déduire de telle théorie de la représentation, on s'intéresse à la théorie de la représentation qu'impose tel système de normes. La question devient : en quoi et pourquoi le droit positif a-t-il besoin du concept de représentation ? La démarche est celle d'un juriste et se fonde sur une théorie positiviste de l'Etat dont Hans Kelsen a jeté les fondements au début du XXe siècle. Elle appréhende l'Etat non à partir de définitions matérielles - qui expriment bien souvent les préjugés essentialistes de leurs auteurs - mais en privilégiant le discours des constituants eux-mêmes et en assumant l'idée que " l'Etat " dont parlent les juristes n'a pas d'existence en dehors des discours juridiques qui le constituent. Conformément à ces présupposés, Pierre Brunet cherche à montrer que loin d'être une théorie descriptive de l'Etat, la théorie de la représentation en est une théorie constitutive. Elle est, en d'autres termes, une justification du pouvoir : elle produit l'unité de l'Etat en même temps qu'elle hiérarchise les fonctions normatives dans l'Etat.