TRAITE DES MALADIES DES OS, dans lequel on a représenté les appareils & les machines qui conviennent à leur guérison. Par feu M. Petit, de l'Académie Royale des Sciences. Nouvelle édition revue. & augmentée d'un discours historique & critique sur cet ouvrage, & de l'éloge de l'auteur par M. Louis, Professeur & Censeur Royal, Chirurgien-consul-ant des Camps & Armées du Roi.

Descripción

2 vol. in-12, (4), XXXVI, 119, 324 pp. et (4), 423 pp., 2 planches dépliantes h.t., figures sur bois dans le texte (certaines à pleine page), pleine basane du temps, dos à nerfs ornés de filets dorés, une coiffe supérieure accidentée et un petit manque de cuir en pied d'un mors, présence de quelques épidermures, tranches jaspées, intérieur en bon état. L'édition originale avait paru en 1705 sous un titre différent ("L'art de guérir les maladies des os"). Ce livre fonda la réputation de l'auteur et eut un succès considérable, avec de nombreuses éditions. Cette édition comprend (place?s avant le traite?) l'éloge de M. Petit par Louis, le "Discours sur le traite? des maladies des os, de feu M. Petit" et le "Catalogue des ouvrages publie?s contre le Traite? des maladies des os". Dans ce traité, Petit traite des diverses variétés de fractures et de luxations. Il traite aussi "de l'exostose et de la carie" et "du rakitis". Petit distingue les signes équivoques (fonctionnels) et les signes univoques, résultant de l'examen clinique (par la vue, le toucher et l'ouïe), de valeur capitale pour le diagnostic. Il réalise déjà ainsi une véritable médecine moderne. Il reconnaît un signe pathognomonique de facture : la crépitation. Il est le premier à donner une bonne description des ruptures du tendon d'Achille et propose un appareil pour les guérir. Jean Louis Petit (1674-1750), né à Paris, fut élève de Littré dès l?âge de 7 ans, et chargé de cours d'anatomie à 12 ans. Il fut non seulement un opérateur habile, mais aussi un grand clinicien. Il utilisa déjà la méthode anatomo-clinique. Il fut le premier directeur de l'Académie de chirurgie. Il est généralement considéré comme le plus grand chirurgien du XVIIIème siècle. REFERENCES: Garrison & Morton, 4300 (édition originale) : "Petit is particularly remembered for his work on bone diseases. He invented the screw tourniquet, gave the first account of osteomalacia, and was first to open the mastoid process."; LeVay, The history of orthopaedics, pp. 229-230 ; Peltier, Fractures, p. 32 ; Heirs of Hippocrates 776 (edition de 1784). N° de ref. del artículo 10445

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