Descripción
RESTAURATIONS 1814 - 1821 Par C.J. GIGNOUX EDITIONS ROBERT LAFFONT, 1947 RELIE, 360 PAGES « La monarchie restaurée après 1814 et l épisode des Cent Jours se trouvait en 1815 en présence d une série de tâches positives et d une immense entreprise qui était, comme devait le dire aux obsèques de LOUIS XVIII l évêque d Hermopolis, « d allier ses Principes avec les conséquences d une Révolution qui avait changé la face de la France ». Pour ce qui est des tâches positives, la réussite fût éclatante. Le régime qui avait trouvé la France envahie la laissera libérée: l ayant trouvé pauvre, il la laissera riche. Le reste eût exigé le temps qui manqua ou de plus grands hommes à la mesure de ce grand problème. Ce n est jamais chose facile que de doser la liberté et l ordre, et le dosage est précaire, qui est le fait du prince. Si LOUIS XVIII le maintint quelques années avec bonheur, il n eût fallu autour de lui que des surhommes pour qu au lendemain de la Révolution et de l Empire, le personnel ancien revenu aux affaires, témoignât en toute circonstance du même discernement et de la même habileté. Laissons de côté ceux qui n ont rien appris ni rien oublié et qui détruiront promptement l uvre de LOUIS XVIII. Parmi les autres, qui ont compris la pensée du Roi, tous ne parviennent pas toujours à abdiquer le vieil homme; la correspondance du Duc de RICHELIEU révèle parfois chez ce grand politique lui-même d étonnantes méconnaissances des réalités nouvelles; les Ducs et Pairs ne se sentent pas facilement de plain-pied avec la France née de la Révolution; quand ils tâchent à s y placer, l effort se sent. L émigration ou ils ont vécu en est avant tout responsable. Même en des périodes ou les transformations politiques, intellectuelles et sociales sont moins profondes et moins rapides, il faut de rares qualités pour gouverner heureusement une nation dont le contact direct, intime et quotidien, n a pas préparé à comprendre les besoins et à pressentir les réflexes. La réconciliation de l Ancien Régime et de la France nouvelle à la chute de l Empire n était d ailleurs pas un problème exclusivement politique. Si elle n avait été que cela, la Charte y eut suffisamment pourvu puisque aussi bien la France a vécu plus d un siècle sous les institutions parlementaires qu elle préfigurait. C est dans la structure même de la nation que l équilibre devait être recherché. La Restauration n a pas donné à la nation française, et personne ne lui a donné après elle, une structure qui garantisse aux divers éléments qui la compose l exercice de leurs « privilèges », c est-à-dire de leurs libertés particulières, et les dispenses de chercher à s en assurer l usage par la domination politique. Une société réduite en poussière par un individualisme négateur de la hiérarchie des communautés naturelles est vouée au despotisme, que ce soit celui d un homme, du nombre ou de l argent. Cependant les années 1814-1821 et l action menée sous l autorité de LOUIS XVIII restent riches de réalités positives pour apparaître comme des années uniques. Elles ont fixé par l exemple ce que peut et doit être un pouvoir réparateur. Elles montrent que dans les conditions politiques en apparence les plus différentes les hommes restent les mêmes et que les principes de leur gouvernement varient peu; elle enseignent comment la France remonte des profondeurs de la détresse quand l État existe et que les nécessités nationales inspirent seules son action ». C.J GIGNOUX L OUVRAGE EST SURTOUT CENTRE SUR LES ANNEES 1814 ET 1815 : LES RESTAURATIONS IL SOULIGNE LE ROLE CAPITAL JOUE PAR LOUIS XVIII VIS-À-VIS DES PROJETS DES ALLIES L ACTION AVANT TOUT MODEREE DE L EXERCICE DE SON POUVOIR ET REPARATRICE DES MAUX DE LA FRANCE APRES LES DECHIREMENTS DE LA REVOLUTION LA CHUTE TITANESQUE DE L EMPIRE ET LA RUINE DE L OCCUPATION DU TERRITOIRE QUI. N° de ref. del artículo ABE-1481109395753
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