Descripción
LES MASSACRES DE SEPTEMBRE 1792 Par G . LENOTRE EDITIONS LIBRAIRIE ACADEMIQUE PERRIN, 1910 broche, format 14*19 cm, 341 PAGES. ILLUSTRE DE 10 GRAVURES ET PLANS H.T . Du 2 au 6 septembre 1792, plus de 1300 prisonniers furent massacrés dans Paris. Par sa brutalité cet évènement reste l un des plus controversés de l histoire de la Révolution. Après les évènements du 10 août et la résistance sanglante, suivie du massacre, des Suisses aux Tuileries, l exaspération, le désir de vengeance et l inquiétude de la foule parisienne, manipulée par les plus vindicatifs des meneurs Montagnards et Girondins, coïncida avec de graves évènements militaires aux frontières : désertion de LA FAYETTE, chute sans résistance réelle des places fortes de Thionville, Metz et Longwy. Tout un ensemble de pamphlets, journaux, adresses, appelaient à l action préventive contre les traîtres. Les écrits de MARAT et de HEBERT sont les plus connus, ils ne furent pas les seuls, FRERON mais aussi des Girondins comme CARRA, GORSAS demandaient explicitement le massacre des contre-révolutionnaires détenus dans les prisons. La psychose du « complot des prisons » se répandit dès lors dans Paris:à l approche des Prussiens, leurs portes allaient s ouvrir; les patriotes allaient être égorgés par les aristocrates ainsi libérés, au moment ou les volontaires auraient déjà quitté Paris pour défendre les frontières. Personne parmi les dirigeants ou les publicistes ne révoqua en doute l existence de ces sinistres projets. L annonce de la chute de Verdun, connue le 2 septembre à Paris, précipita le déclenchement des massacres dans les prisons parisiennes, à l Abbaye, aux Carmes, dans tous les lieux de détention même à Bicêtre ou l on enfermait les filles de petite vertu. Partout les mêmes scènes de massacres se répétèrent jusqu au 5 septembre. Près de cinquante pour cent des détenus -pour tous motifs- des prisons de Paris furent ainsi victimes tout d abord de massacres par la foule incontrôlée puis très rapidement, après la mise en place de juges et de « tribunaux » improvisés de mise à mort après « jugement »par des équipes de bourreaux « populaires » aux méthodes aussi brutales qu expéditives (tout se faisant à l aide d armes blanches et de casses têtes de toutes natures ) sans égard pour le sexe, l age ou la qualité des victimes de ces barbaries. La postérité a largement rendu DANTON responsable de l organisation de ces massacres. Rien n a pu être prouvé. Son attitude se borna au moins à laisser faire un mouvement d exaspération populaire qu il jugeait probablement nécessaire et inévitable. Quand au Comité de surveillance de la Commune de Paris il fut d une passivité totale: les massacres comblaient ses v ux. Les autorités laissèrent donc agir les extrémistes et les sans-culottes les plus déterminés. Cette passivité correspondait à une immense inquiétude face à l invasion; tous les moyens pour sauver la Révolution apparurent alors, à tous, comme légitimes. Un voile pudique fut jeté sur les évènements. Les massacres de septembre ne devinrent un sujet de polémique que rétrospectivement; après la disparition de la menace d invasion les Girondins voulurent se démarquer des « buveurs de sang » et attribuèrent la responsabilité des massacres à MARAT, ROBESPIERRE et DANTON. L historien doit être plus nuancé: les responsabilités sont largement partagées. LA FORCE: Récit de WEBER, frère de lait de MARIE-ANTOINETTE. Récits de Pauline de TOURZEL et de la marquise de TOURZEL, sa mère. Souvenirs d un vieillard. Relation de MATON de LA VARENNE. L ABBAYE: Souvenirs de MEHEE, secrétaire de la Commune. Mon agonie de 38 heures de JOURGNIAC de SAINT-MEARD. LE COUVENT DES CARMES: Relation de l Abbé BERTHELET. L Abbé Jérôme Noël VIALAR. Évasion de l Abbé SAURIN. Exhumation des restes des victimes en mai 1807. LE DOSSIER DES MASSACREURS: MAY. N° de ref. del artículo ABE-17350650027
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