Descripción
Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), éditeur, écrivain. L.A.S., 20 août 1860, 4p in-8. Sur un papier à entête de l?imprimerie de Claye. A l?imprimeur Jules Claye (1806-1886). « Mon cher vieux Claye, Je n?ai rien du tout à vous dire. C?est pourquoi je trompe ma plume dans votre seau. Ce mot vous portera tout au moins mon souvenir. Etes-vous bien tranquille où vous êtes, allez-vous nous revenir avec un cerveau rafraichi ? Je l?espère et je vous le souhaite. Je suis moi, contrairement à vous, dans tout le bouillonnement des affaires. Si vous étiez là, je vous dirais à mesure tout ce qui s?y prépare, tout ce qui semble devoir s?arranger pour la constitution de ma maison. Cela commence à prendre corps. Je crois que je vais avoir un ou des commanditaires. Une somme de cent mille francs serait mise à ma disposition par une très persistante [mot illisible] de langue. Ces 100.000 francs joints aux 200.000 francs de propriétés de divers genres que je peut aligner me constitueraient une affaire de 300.000 francs. Les 100.000 francs de ma commandite, M. Lan? 33 pour 100 comme gérant. Sur les bénéfices en cours. Les 66 autres pour 100 seraient partagés en prorata des fonds mais par moitié. C?est à dire que j?aurais moitié sur mes 200.000 Frans et moitié sur les 100.000 de la commandite. J?aurais en un mot : - 33 pour 100 sur le tout comme gérant. - 33 pour 100 en plus sur tout le reste, ma part étant toutefois des 2 tiers pour mes 200.000 francs de propriété et la part de la commandite qui ne serait que que de 100 francs - d?un tiers - seulement. Je ne suis peut-être pas aussi clair que je le voudrais. Si je vous tenais là, avec quelques gestes énergiques ajoutés à ma phrase, vous comprendrez mieux. La proposition est sérieuse et faite par des gens très sérieux. Aboutira-t-elle ? Je le pense mais je suis habitué à ne compter comme fait que ce qui est signé et paraphé. Si cela ne se fait pas d?ailleurs, je n?aurai pas à retomber de très haut. Ma [mot illisible] est bonne. J?ai mon bilan sous les yeux. Et je suis plus riche que je ne le croyais, et fort en état de marcher tout seul, d?un pas mesuré mais certain. Pardonnez-moi mon ami de vous causer de chiffres, à vous qui êtes en face de l?infini lui-même. Et sablez(?) bien vite mes griffonnages, vous n?aurez que trop à y revenir. [mots illisibles], tout va bien et je suis sans regret maternel de votre absence. [fin illisible] J Hetzel ». Longue lettre autour de leurs relations d?affaires. [351]. N° de ref. del artículo 014563
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